Et après Toug le raciste, nous avons droit à Toug l’illettré :
"Race : Ensemble des personnes appartenant à une même
lignée, à une même famille.Synon. ascendance, descendance. La race des
Atrides, vieille race."Que Bonaparte et
sa race doivent tomber, c’est ce qui me paraît infaillible ; mais quelle sera
l’époque de cette chute (J. de Maistre,
Corresp., 1808, p. 104)."
C’est un plaisir de débattre avec ce genre d’enclume
"...il faut une transformation en masse des hommes, qui ne peut se produite QUE dans un mouvement pratique : la Révolution [...] Dans l’activité révolutionnaire, l’homme se transforme lui-même en transformant les conditions sociales."
C’est par là qu’il est XIXe siècle pur jus, le hippie rhénan, et qu’il
est définitivement à côté de la plaque : la nature humaine fait que
l’homme n’est pas transformable. Tous ceux qui s’y sont essayés ont
foiré.
Aucun régime communiste, absolument aucun en dépit de leur infinie variété, n’a secrété l’Homme Nouveau.
Quand Mussolini a prétendu transformé son peuple de bâtisseurs en
cohortes de guerriers, l’expérience s’est soldée par les fiascos
militaires que l’on sait. Et si Hitler n’a pas eu vraiment le temps de
développer son propre modèle, on sait qu’il aurait fatalement échoué
comme les autres.
Trotski, lui, avait parfaitement compris le problème et ses difficultés.
Il ne s’en est sorti, mal, que par une pirouette en forme de cercle
vicieux, à savoir qu’il faudra un surhomme pour mettre en place les
conditions de l’avènement du surhomme :
« L’homme s’efforcera de commander à
ses propres sentiments, d’élever ses instincts à la hauteur du conscient
et de les rendre transparents, de diriger sa volonté dans les ténèbres
de l’inconscient. Par là, il se haussera à un niveau plus élevé et
créera un type biologique et social supérieur, un surhomme, si vous
voulez. »