Le 20 juin 2008, le gérant de hedge
fund américain Bill Ackman annonce publiquement qu’il parie sur une
faillite de FSA. Quatre jours plus tard, le 24 juin 2008, Dexia met à
la disposition de FSA une ligne de crédit de 5 milliards d’euros,
d’une durée initiale de 5 ans mais renouvelable « selon les
besoins ».
(L’activité de rehausseur de crédit
était la martingale miraculeuse en matière de financement des
collectivités locales)
Fin 2008, faillite de Dexia, les
gouvernements belge et français devant apporter en catastrophe 6,5
milliards d’euros, suivis d’une garantie de 150 milliards d’euros sur
les crédits.
Detroit symbole de
l’automobile : « Motor city » capitale de l’
industrie libérale de 1,8 millions d’ habitants dans les années 50,
a perdu 60% de sa population à cause du déclin économique
capitaliste : les salariés sont toujours la variable d’
ajustement du système libéral.
De nombreux centre
commerciaux, bibliothèques, hôtels et banques du centre ville sont
désertés et laissé à l’abandon, laissant un paysage
post-apocalyptique (ce ne sont pas des établissements publics, mais
des entreprises privés).
La faillite de la ville
était inévitable : quand les libéraux ruinent une région,
ils ne font jamais face à leurs responsabilités.