Très tôt, 2012
max, Th Meyssan avait dit que la Libye était animée de forces
centrifuges, tandis que la Syrie est animée de forces centripètes.
Et donc la Libye
menace d’exploser en cas de déstabilisation, quand en Syrie, le
même phénomène consolide la cohésion du peuple, multi-ethnique et
religieux depuis perpet.
6 années plus tard,
ben ouais, on confirme, tout à fait Thierry !
Je trouve qu’arriver
à parler deux heures durant sur les banques dites ‘’too big to
fail’’ (enfin TBTF soit-disant, car toute la lutte politique
réside dans ce soit-disant) sans ni prononcer le mot de
Glass-Steagall, ni en évoquer tant que ça la notion, c’est une
performance que réussit régulièrement le père Etienne.
Pour rappel, le
Glass-Steagall Act, principe de séparation stricte des banques, aura
été la solution mis en place par Roosevelt dès 1933 pour
s’extraire des chaînes de l’argent faux et spéculatif (entendre
ne servant pas l’économie réelle) et du marasme consécutif à la
crise de 1929.
Cela comporte une
mise en faillite des TBTF ( c’est-à-dire, dire au spéculateur :
‘’si tes 1$ valent 0,20 $ prends tes 20 cents et barre toi
content’’, l’état ne sauvera pas les établissements remplis
de telles inutiles dettes) et après cet audit général, repartir
sur du Crédit Productif Public, c’est-à-dire sur de l’émission
monétaire attribuée à alimenter les équipements en grandes
infrastructure, c’est-à-dire ce qui favorise et permet
d’ultérieures créations de richesses.
Si, (et seulement
si ! Si j’ai bien compris LaRouche ...) l’injection
monétaire se fait dans les infrastructures, alors la richesse
globale, ou le niveau de vie si vous préférez, s’en trouve
rehaussée, et en conséquence ne produit pas d’inflation.
Celle-ci serait
directement liée à la fonction attribuée à l’argent injecté.
Inflationniste, oui
la planche à billet l’est ... quand elle sert à financer du vide,
pas des infrastructures sources de création de richesses.
Crédit Productif
Public, si ce concept d’émission monétaire date de Hamilton (1800
quand même), et est gravé dans la constitution américaine ça ne
l’empêche pas depuis de ne jamais être appliqué, ni non plus de
ne jamais être cité en ces termes par l’ami Etienne. Why ?
Ça doit faire trop LaRouchiste, à moins que ce point soit réservé
aux discussions à l’issu d’un n-ième tirage au sort si
tout le monde est d’accord pour entre-voir de commencer à en
discuter ? (Dans dix ans quand ils se seront tous barrés avec
l’argent de la caisse, quoi)
Si l’ennemi,
l’adversaire, est identifié, passons à l’action. Faut castrer
tout ça. Tous, cet automne aux USA, l’avaient vaguement promis, et
là, gros Donald, semble se rétracter lui aussi. La loi Dodd-Frank,
qu’il vient d’abroger, n’était qu’une piètre contre-façon
du Glass-Steagall Act. J’ai pensé quelques jours que cette
abrogation était une ruse pour mettre ensuite en place quelque chose
d’enfin efficace, mais semblerait-il, faut pas rêver !
Sinon, Bail in et
bail out sont également deux mots absents de cette conf. Bizarre,
car ni hors sujet, ni anecdotiques.
“Les grands esprits discutent des
idées ; les esprits moyens discutent des événements ; les petits
esprits discutent des gens.”
Ma
phrase préférée du moment !
Ben,
quand on regarde Soral, et toute la clique ou l’anticlique, et la
paraclique, comme vous préférez, paraît qu’on dit la dissidence,
ben, avec cette phrase qui opère comme un gros filtre, on se dit
qu’Eleanor n’était pas si à l’ouest que ça !
Bref,
dès que tu lèves la main, fut-ce contre un gros con, tu renonces,
pauvre type, à avoir raison, sinon dans quel monde vivons nous ?
POINT BARRE.
Ensuite,
toutes les discussions repartent. Avec des menottes ou pas, mais
repartent.
Tiens ? Lordon, il a été plus court que d’habitude !
Je note !!!
A part ça, quelqu’un sait-il si, au cours de ses nourris
discours, ce garçon a déjà évoqué, le terme sinon la notion, de
GLASS STEAGALL ACT ? GSA 1933, Anodine solution, relative à des
problèmes dont l’évocation lui a pourtant déjà valu quelques
hectolitres de salives. ( Je ne parle pas des citernes d’encres ...)