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UnDéraciné

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    UnDéraciné 17 juillet 2012 23:58
    Tiens ! un antifasciste de façade qui assène ses jugements avec mépris, seul sentiment qu’il connaisse en plus de la certitude de sa supériorité intellectuelle ! 
    Je suis sûr que tu fais partie de cette catégorie d’inquisiteurs contemporains dont le mot d’ordre compulsif est d’interdire de s’exprimer à ceux qu’ils n’aiment pas, sous le prétexte qu’ils sont fous.
    Une bonne nouvelle : j’ai trouvé un livre qui pourrait t’aider à passer le cap difficile de l’adolescence : La culture du narcissisme, de Christopher Lasch. Et rassure-toi, l’auteur n’est ni fasciste, ni complotiste, ni "soucoupiste".


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    UnDéraciné 17 juillet 2012 18:22

    Je pense que tu n’as pas saisi....
    JP Bourre a une attitude que les zombies de la pensée unique ne peuvent saisir.
    Quand, dans une émission de R.I.M., il dit avoir développé pendant un temps un culte au dieu Schtroumph, parce que la déconnexion qui en résultait était ce qui se rapprochait le plus de l’idée réelle de Dieu... j’ai trouvé ça génial.
    Et ça ne sert à rien de dire qu’il est fou.
    C’est beaucoup plus subtil que ça.



  • 2 votes
    UnDéraciné 17 juillet 2012 12:07

    Salut à toi qui pratiques l’insulte avec tant de désinvolture.
    Renseigne-toi sur le personnage avant de le qualifier comme tu le fais.
    Il a voyagé et il a vécu avec une intensité que je lui envie.
    Qualifier abusivement quelqu’un de "facho", ce ne serait pas...facho ? Mais tu dois être dans le camp du "bien", ce qui te permet tous les amalgames et toutes les excommunications, non ?



  • 1 vote
    UnDéraciné 17 juillet 2012 11:55

    Très cher Jean-Paul,

    Cela fait quelques temps que je t’écoute et que je te lis. Je te tutoie par urgence devant la montée du chaos ambiant, et parce qu’il faut aller à l’essentiel.
    Je suis déraciné malgré moi, comme tous les Français de souche. Avec cette particularité que j’ai reçu une plus grande dose de poison que toi, puisque né en 1975 (je n’ose imaginer combien les enfants d’aujourd’hui viennent au monde avec des chances diminuées). Né dans les Vosges, parti à Paris à l’âge de 17 ans...
    Mais depuis quelques temps, grâce à toi, les souvenirs d’"avant" remontent à moi, et posent sur le monde une pellicule presque imperceptible mais bien réelle. Des mots aussi reviennent : honneur, fierté... et d’autres encore.
    Je veux te dire que je suis entrain de vivre un réveil dont tu es le médium.
    Mais comment combattre ? Où porter les coups ? Pire qu’un ennemi, nous avons devant nous le vide.
    Même si la mort survenait demain, sous une forme ou une autre, je voudrais au moins te dire MERCI. Je n’aurais jamais imaginé dire ça du fond de mon nihilisme, mais ... CERTAINS COUPS MERITENT ENCORE D’ETRE JOUES.

    Un déraciné.

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