Sans le travail, le capital n’est rien. Sans le travail, les Arnault, Mittal et autres parasites du capitalisme moderne ne peuvent pas exister. Si on en reste au niveau de la théorie dominante, les individus sont rémunérés à leur productivité marginale, c’est-à-dire à la valeur de production permise par l’ajout d’un travailleur. En suivant cette logique, cela signifie que Bernard Arnault a une productivité 20 000 fois supérieure à celle d’un salarié lambda de son entreprise. Si ce dernier a en effet investi de façon judicieuse (parfois grâce à la complicité des commis d’État), il est difficile de croire que son travail est 20 000 fois plus utile que celui d’un assistant social, d’une infirmière ou d’un professeur des écoles. Les activités pécuniairement valorisées ont rarement une équivalence avec leur utilité sociale. Il ne faut pas non plus réduire la richesse à cette distinction valeur d’usage-valeur d’échange, car la valeur des marchandises ne se réduit pas non plus à celle produite par les humains, puisque la nature en est aussi la source.
Dworkin passe en effet le reste de son existence à débattre, défendant une pensée originale du droit et des droits, conçus comme socles à toute réflexion politique et sociale. Son œuvre peut être comprise comme une inlassable tentative pour dépasser la séparation stricte du droit, de la morale et de la politique. Il défend, par exemple, un libéralisme politique moins abstrait que ses contemporains : bien qu’il reconnaisse l’axiome selon lequel les principes de justice politique ne doivent pas dépendre des différentes conceptions éthiques du bien commun, nécessairement particulières, il soutient toutefois que le libéralisme ne peut être indifférent aux divers modes de vie et n’en préférer aucun. Autrement dit, ce n’est pas parce que les individus sont libres de déterminer leurs modes de vie, leurs convictions ou leurs conceptions du bien commun, que ceux-ci ne peuvent pas faire l’objet d’une discussion publique. De même, Dworkin considère que tout ordre juridique s’appuie sur des valeurs et que toute interprétation du droit est donc morale : « Nous tous – juges, avocats, citoyens – interprétons et appliquons les clauses abstraites [de la Constitution] en sachant qu’elles reposent sur des principes moraux concernant la ‘décence politique’ et la justice » [2].
Dès lors, peut-on faire un séparation si nette entre les "valeurs" et le droit comme l’avance Bricmont ? Peut-être veut-il parler du fait que si les valeurs inspirent les lois, on ne doit pas les utiliser comme paravent douteux et ridicule d’une politique crapuleuse ???
Il es vrai que les types d’ED qui pullulent ici et qui reprennent peu ou prou les délires soraliens, ne savent pas comment comprendre la cabale médiatique à l’encontre de Mélenchon (puisque bien entendu, on mesure pour un homme, une femme ou un mouvement leur "dangerosité pour le système" grâce à la manière dont celui-ci nous traite...Et donc voir Mélenchon se faire dégueuler par le dit système dérange leur ....système de pensée (bip bip does not compute).
En effet Mélenchon est une tapette franc mac, hitlero trokiste qui déteste le peuple français qui marche dans le complot sionniste et qui a appelé à voter Hollande...Ainsi le type représenterait bien le système...
Mais le système le diabolise sans cesse. A moins que ce ne soit qu’une feinte, un pseudo opposition (dont il faudrait comprende les tenants et aboutissants) qui confirme la première régurgitation qui tient lieu de pensée à une série de fachos sur le net.