Un célèbre despote géorgien, disait : "Ce qui compte ce n’est pas le vote, c’est comment on compte les votes."

Dans notre glorieuse république à goût de bananes, nos théoriciens du trucage y sont les plus avancés. Le pouvoir en place charcute régulièrement la loi électorale pour avancer ses propres pions et entraver ceux des autres. Il leur suffit d’enrober cela par des arguments fallacieux, par exemple : le découpage en circonscriptions permet de rendre les élus plus proches des gens (! !).

D’ailleurs, les redécoupages des régions et des circonscriptions législatives sont en cours, celui des cantons devrait suivre, cela doit être nécessaire mais c’est une bonne occasion de remodeler le monde à son image.

Je passe sur les contraintes financières qui verrouillent le système et empêchent tout dynamisme démocratique... indignation.

Les élections législatives me paraissent les plus scandaleuses. Dans un mode de scrutin de listes nationales à proportionnalité intégrale, calqué sur les résultats de 2007, le MoDem aurait obtenu 44 élus (au lieu de 3), le FN 25 (au lieu de 0), l’ensemble de l’extrême gauche 20 (au lieu de 0)... l’ensemble des pro-sarko auraient été 263 (au lieu de 345), l’ensemble de la gauche dite parlementaire aurait obtenu 205 (au lieu de 227).

Stop aux tripatouillages !! Il faut des règles claires, équitables, compréhensibles par tout citoyen. Plus de représentativité, moins de godillots pour faire de l’Assemblée une chambre de représentation et non une chambre d’enregistrement.