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Commentaire de ffi

sur Milton Friedman et l'avidité


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ffi 3 décembre 2010 15:56

Euh, vous croyez qu’un jeune diplômé peut "concurrencer" IBM ou Microsoft ? Vous croyez qu’un petit artisan qui s’installe peut "concurrencer" une boite qui, du haut de ses 150 années de travail salarié approprié, a un équipement industriel hyper-productif ? Croyez-vous qu’une petite boîte, mal en cheville avec les banques, puisse espérer les mêmes lignes de crédit que les mastodontes industriels ?
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La concurrence, que vous appelez de vos voeux, personne ne la désire, ce n’est donc pas une loi naturelle de la vie économique. Toujours des ententes monopolistiques se forment : il ne sert à rien de lutter contre cela, mais il suffit de l’acter et s’organiser en fonction.
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La meilleur preuve étant que même le libéral, pourtant adepte de la concurrence, veut croire que sa théorie détient le monopole de la pensée économique...
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Pourriez-vous me définir votre expression "l’initiation de la contrainte" ? Pardonnez-moi de ne pas être initié comme vous l’êtes à votre ésotérisme langagier.
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Dans l’ancien régime, il n’y a pas de concurrence entre les corporations, elles ont chacun un domaine de compétence ciblé, celui de l’activité du corps de métiers, et, généralement, leurs compétences sont limitées géographiquement (nous sommes dans du protectionnisme pur).
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Cela dit, ces monopoles ultra-ciblés sont tous toujours soumis à l’autorité politique, à laquelle chacun peut faire appel en dernier ressort, ceci car leurs actions pourraient être antagonistes du bien commun.
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Autorité politique absolument indépendante du pouvoir économique, non corruptible car non issue d’une élection que de puissants marchands tenteraient d’influencer (ex : Bouygue, Bolloré, Lagardère, Dassault, Bettancourt, Bergé).


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