Chèque en blanc.
J‘ai les pieds sur la terre dont
on voudrait me soustraire. Les gens qui parlent et m’enterrent, on les appelle
des parlementaires. Mais où sont-ils ces gens censés nous représenter, sur
quelle planète ?
Démocratie : gouvernement
par le peuple, ils ont voté la loi loppsi 2 ; cherchez l’erreur ! La
contradiction est flagrante. Les députés dépités voudraient nous décapiter,
nous qui avons encore la tête sur les épaules.
Que se passe-t-il dans
l’hémicycle ? A quels personnages avons-nous donné un chèque en
blanc ? Je vote et je laisse faire. Démocratie, dites-vous ? Ou :
vote représentatif dans un monde en représentation ?
Ce n’est pas la participation,
ça, mais du participe passé ; c’est un retour en arrière, à la case
départ. Qui se régale d’un régime régalien ?
Quand avec l’aide de la presse,
on oppresse les petites gens, le régime est d’une république dite bananière, on
est bananés. A ne pas confondre avec : « bonne année ! ».
Donnons la réplique à cette
république, prenons le maquis pour contrer les maquignons d’une politique
impolie. Résistons à l’incurie qui lâche la meute pour donner la curée.
La curée : recherche
d’emploi aléatoire pour esclave salarié. Curriculum vitae tue l’homme à la
curée. Recherche vaille que vaille, ce n’est pas un travail !
La raison du plus fort ne
troublerait donc plus les démocrates en leur for intérieur ? Le veau d’or,
dans sa folie, veut tuer la poule aux œufs d’or, par jalousie. Et pendant ce
temps, on dort à l’assemblée ou on se conduit comme des collégiens attardés.
Cyniques et sinistres ministres
nous administrent un pays en voie de sous-développement moral. Les valeurs
n’attendent pas le nombre des années pour se dévaloriser, elles sont devenues
boursières en exclusivité : belle « parlementalité » !
Nous marchons sur la tête et
paradoxalement, cette tête n’a plus les pieds sur terre : étrange !
Planer est une mauvaise planification pour l’avenir de nos enfants.
Mais nous ne sommes ni « députés,
ni soumis » et la liberté égalité fraternité commence à poindre après l’anesthésie ; nous sommes
en salle de réveil.
On ne détachera plus, désormais,
les syllabes du mot : « con-sot-mateur » et nous distinguerons
ce qui est acheté de ce qui est à jeter.
Nous limiterons les rejets
d’emballages et cette loi loppsi 2 qui ne nous emballe pas du tout. Il y a bien
là un « écho logique » en réponse au régime qui voudrait éliminer les
pauvres pour éradiquer la pauvreté.
Et, messieurs les parlementaires,
nous ferons une « résistance » qui se mesure en « hommes »
soucieux de vivre sans être formatés, on ne va pas nous mater.
Notre résilience vous fera
résilier cette loi.
Vive la « résistance »
qui nous donnera la « capacité » de défendre les valeurs humaines
pour contrer la décadence due à la stupidité de la cupidité.
Tous au chevet de la
démocratie : elle va mourir la « mama » !
Et, n’oublions pas : la
démission devant la transcendance est mauvaise transmission à notre
descendance.
A.C