Amusons-nous d’un Beauvois qui -sournoisement- ne cherchait qu’à être applaudi pour ses paroles si belles, si joliment mises en scène :
- Beauvois : "... intolérables comme Hortefeux... et... "
- Applaudissements qui démarrent
- Beauvois : ... voilà !"
Le "voilà" était pour les applaudissements, je suppose. Le réalisateur était content de sa séquence, probablement.
Pour être sérieux deux secondes, je me dis que Beauvois est d’une prétention totale, tout de même : "j’ai un parterre de faux-culs absolus devant les yeux, des caméras qui vont filmer le tout. Vite, il faut que je montrer mon immense humanisme en quelques mots et quelques crachats bien placés ! "
Et le plus malheureux est tous ceux qui parviennent pourtant à adhérer à de tels mots qui n’ont aucune profondeur, aucune développement, aucune valeur intellectuelle, à tout le moins analytique. Rien. Mais combien sont donc à fondre en larmes uniquement avec ces quelques paroles doucereuses et creuses ?