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Commentaire de poetiste

sur Alain Cotta, membre de la Trilatérale : "La démocratie est un leurre"


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poetiste 29 mars 2011 10:06

Nous faisons le constat d’une minorité capable d’asservir une majorité. L’histoire n’est faite que de ça ! La différence est qu’aujourd’hui, on joue directement avec le nerf de la guerre qui donne tous les pouvoirs possibles au sein de la mondialisation.
Pas besoin d’un cheval et d’une épée pour aller s’approprier le butin mais juste embaucher un trader qui vous fera ça en temps réel. Et les dégâts ne sont pas moindres. Attila n’y avait pas pensé.
Les nouveaux infâmes affameurs sont délicats, ils ne veulent pas voir leurs victimes, préfèrent guerroyer dans l’anonymat. Mais pris par leur âpreté au gain, ils vont jusqu’à souiller la planète et mettre leur propre vie en danger à plus ou moins longue échéance.
De l’inconscience, encore de l’inconscience et le monde sera foutu ! Le problème est que les petits et les sans grade ne font pas bien l’effort de résister à l’anesthésie systématique qui leur est proposée.
Le peuple a des sursauts des réveils et quand tout va un peu mieux, il passe à la consommation de produits et d’informations médiatiques frelatées. Il rit bêtement à des spectacles infantiles, bref : il est à point.
Le facteur commun dans tout ça : c’est que la raison du plus fort est toujours la meilleure même si cette raison est brutale et aveugle.
Il nous gâchent notre paradis ces hystériques du profit et du pouvoir, en ignorant que ce pouvoir n’est qu’une illusion, le rêve du mortel de se prendre pour un dieu.
Feraient mieux de prendre le temps de vivre, ces abrutis qui n’en auront jamais connu le sens profond dans leur stupide et mortelle compétition.
La guerre aujourd’hui ? C’est que tout le monde est asservi au nerf de la guerre et qu’il y a 1% de séides qui croient commander tout ça.
Vanité des vanités ! A chacun de s’expliquer avec sa finitude. La démocratie, ce n’est guère que la résistance désespérée à ce tropisme du pouvoir personnel.


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