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Commentaire de poetiste

sur Une analyse de la crise par Bernard Teper


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poetiste 23 avril 2011 07:45

Folle machine.

 

Les gros rouleaux compresseurs du profit, lourds de tous les égoïsmes des hommes, avancent en saccageant tout sur leur passage. Les machines sont aveugles, n’ont pas de pilote. Leur principe de fonctionnement n’est pas la responsabilité mais le pouvoir.

Pour arrêter ces machines, il conviendrait de freiner sur tous les engrenages qui les composent mais on ne peut le faire car ces pièces là vivent en autarcie et n’entendent pas se laisser commander dans leurs mouvements erratiques ; elles ne se sont pas dotées de freins.

Les machines sont de type : « démocratie avancée », c’est-à-dire que voilà un bail qu’elle n’ont pas subi de révision. On ne compte plus les pannes, les grèves, les fuites d’huiles, le rendement médiocre, les pièces hors d’usage mises au chômage.

Bien plus efficaces pour tout détruire sur la terre, sans vergogne, sont les machines de type : « état émergent », lancées dans la compétition sur le circuit mondial.

Tous ces rouleaux compresseurs vont arracher les arbres, répandre des pesticides, faite éclater les schistes, souiller les nappes phréatiques, rajouter du CO2, exploiter les pays pauvres.

2011 : odyssée de l’espace restreint de l’intelligence des hommes : la machine a pris le contrôle sur eux, elle se conduit toute seule et elle fonce droit contre un mur.

Nous sommes à l’ère du rouleau compresseur financier gagnant. Si l’humanité survit, que diront de ce temps les frères humains qui après nous vivront ? Je n’ose y penser.

 


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