Sylvestre fut un propagandiste chez TF1, quel crédit lui donner ? Ensuite une autre propagandiste de même trompe, de chez GS, elle avance son bouclier (des recherches économiques de la GS, oui mais des recherches, entendez-vous bien comme toute recherche, celles de la GS porte le sceau de la vérité), on l’aide à parler, on fait le silence autour d’elle. Alors que dès que Marc de Scitivaux parle, il est coupé et tout le monde parle en même temps que lui, ou on repasse la parole à la prêtresse de la finance. Celle-ci ne s’embarrasse pas des concepts et des faits historiques, non pour vendre une politique, elle procède comme pour vendre une lessive qui lave plus blanc que blanc.

Pour elle, dévaluation est la même chose que déflation, après tout si le résultat recherché est atteint, dévaluer, c’est aussi ralentir l’économie, réduire la croissance des salaires et des coûts. En résumé, tout moyen est bon de moment où le vol légalisé pour enrichir le monde financier s’impose à l’économie réelle.

Kerdel intervient pour embrouiller encore le débat et surtout rendre l’argumentaire de Scitivaux moins compréhensible, en disant que celui-ci fait de bruit, Kerdel fait déplacer le sujet de la situation grecque à l’Allemagne. La sortie de l’Allemagne de l’euro, la question est posé à Scitivaux, quand celui-ci s’apprêtait à y répondre, le clown de service Sylvestre estime qu’il n’y a plus le temps pour le faire, et dès que la prêtresse prend la parole, magie de la télé, elle fut en mesure d’en rajouter une couche à sa publicité.

Voilà le débat mérdiatique, trois contre un qui ne peut de toute façon parler et faire entendre ses arguments