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Commentaire de Easyreynders

sur G. Pompidou / La France appartient aux banques


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Easyreynders 11 juin 2011 19:36

Le libéralisme ne prône pas la concurrence en tant que fin, mais du point de vue économique, la liberté de chacun à gérer ses propres affaires, à s’associer et à commercer avec qui il veut.
S’il y a un monopole naturel, c’est que la concurrence n’est pas suffisamment bonne et donc que cette situation de monopole est la plus favorable envers le consommateur.

Cependant, tout monopole n’est durable que si l’état s’en mêle, par des réglementation, des exclusivités, des systèmes de licences, de subventions.

L’erreur que l’on commet est de penser que sans concurrence, il n’y a plus de limitation du prix et que celui-ci peut monter indéfiniment, ce qui est faux, car il sera toujours soumis à l’offre et à la demande et que si le prix est trop haut ou la qualité trop basse, il y aura moins de demande et les rentrées diminueront. Sans compter que cela provoquera une situation d’opportunité pour un concurrent possible.

Et puis, on est toujours d’un point de vue relatif en situation de monopole : le boulanger est en monopole dans sa rue. L’entreprise qui innove est durant une période en situation de monopole sur le produit concerné.
On n’agit pas tant que ça sur les prix de l’offre par rapport aux concurrents, on le fait surtout par rapport à nos rentrées financières.


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