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Commentaire de ffi

sur Atlas Shrugged (La Grève) décrypté


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ffi 4 mars 2012 11:29

Libéraliser le marché du travail, ça ne rend pas le travailleur libre,
ça rend le marché du travail libre.
De plus, le travail n’est pas un marché, puisque le travailleur n’est pas une marchandise !
C’est évidemment le fruit du travail qui a sa place sur l’étal, pas le travail, ni le travailleur lui-même.
 
Certes, celui à la mentalité esclavagiste aime à envisager des marchés de travailleurs. Les Anglo-Saxons n’ont jamais cessé la traite des nègres, ils l’ont élargie à tous...
 
Or la mentalité civilisée implique que le travail ne soit pas un marché, mais une institution sociale, dont l’organisation permet aux membres de la société de se fournir réciproquement les biens nécessaires à leur subsistance.
 
En tant qu’institution sociale, à organiser, le travail est donc nécessairement à réguler de manière politique. Le travail, par sa puissance d’action sur le monde, est même le principal instrument de transformation du monde. Ses finalités sont des choix de sociétés, qui engagent les générations suivante. Les finalités du travail sont donc des choix politiques.
 
Par conséquent, tant pour son organisation, que pour sa finalité, le travail relève de la politique. Le marché, lui, n’est qu’une méthode pour en exposer les fruits.


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