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Commentaire de ffi

sur Atlas Shrugged (La Grève) décrypté


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ffi 5 mars 2012 06:35

Pour l’athlète, ce qui est une marchandise, c’est le spectacle donné par son effort.
 
Ce genre de spectacle n’a d’ailleurs aucune utilité.
 
Mais quand je parlais du coût de l’effort, je ne parlais pas du prix du produit, mais... du coût de l’effort. S’il m’en coûte trop à vil prix, ce n’est pas rentable, c’est évident.
 
Les gens ne coordonnent pas leur travail, ils se concurrencent. C’est là qu’est le gaspillage.
Avez-vous déjà vu un corps où les organes se concurrencent ? Non, les organes travaillent en complémentarité, en coordination. Pour prendre la métaphore d’un discobole : toute sa chaine musculaire travaille de concert, pas en concurrence.
 
Le système de prix est aisément manipulable, par divers artifices. Il est opaque.
 
Imposer des valeurs est le début du totalitarisme ? Mais n’est-ce pas exactement le principe du libéralisme, lequel consiste à ne s’occuper de sa seule volonté, indépendamment de celle des autres ? De plus, le libéralisme impose de juger toute valeur à l’aune du système de prix.
 
La finance, par l’étymologie, dérive du mot "fin" (dans le sens but).
La finance est donc le moyen de permettre la réalisation d’une finalité.
Le financier est donc celui qui impose sa volonté propre, sur celle de tous les autres.
 
Ainsi, le système libéral consiste juste au totalitarisme des ploutocrates...
 
Voici, les critères adéquats pour estimer si un travail est acceptable :
1) son innocuité morale.
2) sa pertinence politique.
3) sa valeur marchande.


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