@soulmanfred
Le national-bolchévisme dont tu parle est la doctrine d’un parti très récent apparemment (1992). Si on parle des bolchéviks qui étaient au pouvoir en URSS, je ne peux que te citer Marx et Engels :
"En
outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la
patrie, la nationalité.
Les
ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont
pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu
conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe
dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est
encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du
mot.
Déjà
les démarcations nationales et les antagonismes entre les
peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de
la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché
mondial, l’uniformité de la production industrielle et les
conditions d’existence qu’ils entraînent.
Le
prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore.
Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est
une des premières conditions de son émancipation.
[...]
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS "
Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du parti communiste.
Le bolchévisme n’était pas une doctrine nationaliste. Elle était internationaliste, il suffit de voir l’allègence à Moscou de tous les partis communistes d’Occident.
Quand au nazisme, nationaliste oui, mais un nationalisme à vocation hégémonique et mondialiste. Ce que n’est pas le nationalisme dans sa définition.
Voilà, j’en ai fini de mon " élucubration délirante".