"Vous souhaitez bombarder un pays ? Vous avez déjà été sous les bombes ?
et je ne parle pas de 3 pauvres roquettes à la con. Vous avez déjà été
sous le feu de l’ennemi, le vrai, avec des drones, des bombes à uranium
appauvri ou au phosphore blanc, des chasseurs assourdissants les nuits,
qui quand vous les entendez, signalent que ce n’est pas vous, cette
fois-ci, qui recevrez le colis mortel, mais votre voisin à quelques
kilomètres de là, dont vous êtes informé du decès quelques secondes
après par le son de l’explosion. J’ai vu des familles entières revenir
de cet enfer que vous avez imposé au Liban en 2006 : je ne vous souhaite
rien de tout cela."
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Tu sais, en général tous ces jeunes cons pleins de testostérone qui pensent que la guerre c’est comme un match de football, sont très durs à raisonner et ne reprennent conscience de la réalité que lorsque qu’ils ont été aspergé par la cervelle de leur meilleur ami après que celui-ci ait été déchiqueté par un obus ou un RPG.
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Là d’un coup d’un seul la nature de la guerre leur apparait dans toute son horreur.
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Le problème par contre c’est que dans une guerre il n’y a pas de mi-temps et que l’on arrête pas quand on veut... Il faut ensuite aller jusqu’au bout car les déserteurs sont généralement fusillés.