Le programme de François Hollande et de ses
amis socialistes procède de motivations démagogiques, mais qui sont
illusoires et destructrices : augmenter le SMIC au lieu de libérer les
énergies, punir les riches au lieu d’inciter tout le monde à l’effort
productif, dépenser pour stimuler la croissance (en fait pour acheter
des clientèles) au lieu d’utiliser au mieux les ressources. Le
socialisme n’a jamais réussi, sous sa forme extrême - le communisme -
comme sous sa forme plus modérée – la social-démocratie. Il est en effet
incontestable que la prospérité est étroitement corrélée au degré de
liberté économique.
Comment peut-on
encore, au XXIème siècle, après des décennies et des siècles de
réflexion et d’expériences, croire à des recettes qui relèvent plus de
la magie incantatoire que de la science ? Comment peut-on
croire que l’Etat peut manipuler l’économie comme le ferait un
conducteur de locomotive en poussant quelques manettes ? Comment peut-on
imaginer qu’il suffirait de fabriquer ex nihilo des unités monétaires
irréelles pour que les hommes se mettent à produire plus ? Comment
croire qu’un Etat peut promouvoir la croissance par le seul fait qu’il
dépense plus, sans se rendre compte qu’il prélève par l’impôt ou par
l’emprunt les ressources nécessaires à ses gaspillages et à ses dépenses
démagogiques ?
La croissance ne se décrète pas,
elle est le résultat non planifiable des décisions et des actes
innombrables d’individus capables d’efforts et d’imagination. Mais pour
cela il est indispensable de ne pas freiner leurs élans par des
contraintes règlementaires paralysantes ou des impôts spoliateurs. La politique socialiste de François Hollande avec le soutien de ses
alliés inévitables - communistes et écologistes - ne pourrait produire
que la stagnation économique, un chômage et une pauvreté accrus, un
endettement public insupportable.