En effet, ça l’est.
Puisque si tu veux modéliser la perversité chez l’homme, sachant que tout homme est une personne, le modèle optimal pour décrire la perversité est de penser une personne totalement perverse : c’est ce que l’on nomme Satan.
C’est beaucoup plus scientifique que toutes les tentatives illusoires de la psychiatrie, qui suit la mono-méthodologie de la dissection : elle se perd à envisager des surabondances ou des carences de certaines substances neuromédiatrices, ce qui ne permet pas une modélisation rigoureuse du problème posé. Avons-nous l’occasion souvent de mesurer les taux de neuromédiateurs de vos rencontres ? Avons-nous la possibilité de "manier" consciemment en vous les secrétions de vos neuromédiateurs ? Non, jamais.
En revanche, définir un modèle de pure perversité, en tant qu’une personne (le démon), permet de montrer des exemples concrets de comportements pervers que nous pourrons ensuite détecter par prise de conscience tant chez soi que chez autrui.
(voir la théorie des péchés capitaux)