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Commentaire de ffi

sur François Hollande, le Gerhard Schröder français ?


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ffi 29 juin 2012 17:36

Ce n’est absolument pas ce que je défends...
Ce que je dis c’est que l’Etat (le Politique) doit avoir le contrôle sur la quantité de signes monétaires en son sein. Il peut donc en créer autant qu’il veut (par émission directe), ou en détruire autant qu’il veut (par impôts ou taxes). Il peut aussi faire des investissements, dans la mesure où ceux-ci servent au Bien Commun.
 
Pour ce qui est de la collectivisation des outils de production, à la mode communiste.
 
Votre erreur est de croire que le mode d’organisation collectiviste mène nécessairement l’entreprise à avoir un comportement vertueux, respectueux du Bien Commun. Or ce n’est pas le cas, car toute entreprise cherche un Bien qui est un sous-ensemble du Bien commun, le Bien de l’entreprise. On en a déjà parlé. Il suffit de voir certaines coopératives comme Mondragon, par exemple, ou encore les coopératives bancaires.
 
En fait, les entreprises doivent être vues comme des corps sociaux, quelques soient leur organisation (de type capitaliste, c’est-à-dire propriété d’un seul avec hiérarchie militaire, ou de type communiste, c’est-à-dire propriété de tous avec organisation de type démocratie représentative ou démocratie directe). En tant que corps sociaux, les entreprises recherchent toujours en priorité le bien particulier de la fraction de la société qui en vit.
 
L’organisation communiste est meilleure que l’organisation capitaliste, dans le sens où, en théorie, l’entreprise est mise au service de chacun des travailleurs qui y participent. Mais il reste qu’il faut encore, au plan politique, harmoniser les rapports entre les divers corps sociaux (comprendre entreprises), de manière à ce que certains corps sociaux plus puissants que les autres n’exercent pas une tyrannie sur les plus faibles.
 
Mais la structure idéale, c’est celle du corps social où chaque ouvrier est propriétaire de ses propres moyens de production (c’est un artisan ou un artiste), et dont l’association repose sur la démocratie directe, le tout régulé par le pouvoir politique global : ce sont les universités professionnelles abolies à la révolution.


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