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Commentaire de lsga

sur François Hollande, le Gerhard Schröder français ?


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lsga lsga 29 juin 2012 20:27

Ce que je dis c’est que l’Etat (le Politique) doit avoir le contrôle sur la quantité de signes 

Oui, j’ai bien compris que tu es un idéaliste et que pour toi ce qui compte ce sont les signes, les symboles, les mots, les représentations, etc.

Votre erreur est de croire que le mode d’organisation collectiviste mène nécessairement l’entreprise à avoir un comportement vertueux,
Non, la vertu c’est encore un truc d’idéaliste. Je ne sais pas comment on défini ce qui fait qu’un comportement est vertueux ou non. Tout cela ne m’intéresse pas du tout. 

’bien commun [...] En tant que corps sociaux, les entreprises recherchent toujours en priorité le bien particulier de la fraction de la société qui en vit. 
Hallucinant comment tu es dépendant des notions de ’bien’ et de ’mal’. Tu vis haut dans la sphères abstraites des idées. Enfin, pour reprendre ton mode de pensée issus du libéralisme, le "vice" le plus répandu chez les salariés n’est pas l’avarice ou la jalousie : c’est la fainéantise. A partir du moment où la majorité des gens auront plus de 50% de leurs temps éveillé complètement libre de toute contrainte, leur ’identification’ ne se fera plus vis à vis de leur entreprise (aliénation), mais vis à vis de ce qui leur plaira (loisir, art, science, etc.)

’il faut encore, au plan politique, harmoniser les rapports entre les divers corps sociaux
tout à fait, c’est toute la difficulté. Tu as vu : pas besoin d’utiliser les mots ’bien’ ou ’mal’ ou ’vice’ pour en parler. C’est le premier énoncé matérialiste de ton post. Personnellement, j’adhère à la vision conseilliste, forme de démocratie directe. Dans les faits : on s’en fou. On n’est pas face au problème, et ce n’est donc pas nous qui allons y trouver la solution (encore du matérialisme). Les générations futures qui y seront confrontées trouverons des solutions originales auxquelles nous ne pouvons pas penser. Pour nous, l’idée sera de mettre en place une phase de transition, qui sera probablement réactionnaire au niveau politique (dictature du prolétariat). En effet, quand on sort d’une Révolution, la première étape consiste à mettre au pas l’oligarchie et à remettre de l’ordre dans les structures sociales. 

"Mais la structure idéale, c’est celle du corps social où chaque ouvrier est propriétaire de ses propres moyens de production (c’est un artisan ou un artiste), et dont l’association repose sur la démocratie directe, le tout régulé par le pouvoir politique global :"
Bon, je passe sur le mot ’ideal’ smiley
Tu fais comment pour que chaque ouvrier de Peugeot soit propriétaire de Peugeot ? Ah bas tu collectivise : on parle bien de la même chose. En fait, tu défends des positions conseillistes. 

 Tu parles de collectivisation, ce qui reste une abolition de la propriété. 
De la propriété privée bourgeoise des moyens de production. 
La propriété collective reste une propriété. Tant qu’à tout ce qui n’est pas moyen de production (brosse à dents, maison, etc.), ce n’est pas ce qu’on veut collectiviser (même si le capitalisme y tend, la location et le crédit étant des formes archaïques de propriété collective.)
exemple :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scop

envisager des moyens pour que cette répartition reste équitable à long terme.
Fonder la propriété sur le travail. Dès qu’une personne ne travaille plus pour une entreprise, il perd toutes ses ’actions’ (ses droits d’interventions et de rémunération.)



Dommage que ta nostalgie pour la monarchie absolue de droit divin t’empêche d’aller au bout de tes raisonnements. D’autant plus que celle-ci a été conceptualisée par saint augustin comme une forme de proto-communisme






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