Les innombrables morts que l’église a engendrée ?
Mais en 2 millénaires, l’église n’a pas engendré le millionième de ce qui a été engendré en 2 siècles... Innombrable, parce que infinitésimal, oui !
L’église a toujours agi pour calmer la noblesse germanique...
Ne confondez pas les pouvoirs politiques d’Europe et l’église SVP.
 
Pour preuve, fin XVIIIème l’Europe était la partie du monde la plus peuplée, bien que la plus petite, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
 
Quant à affirmer que le peuple a toujours été prêt à prendre les armes... D’abord, aux temps féodaux, il n’en avait pas le droit : la fonction de guerrier était dévolu à la noblesse. Ca a commencé à se gâter à la fin du XVIIème lorsque Louvois a inventé les milices provinciales, pour seconder les troupes de mercenaires pendant les temps de guerre. Puis la révolution a généralisé la conscription : d’abord par la « levée en masse » de 1793 (à laquelle se sont opposés les vendéens, d’où les guerres de Vendée), puis par la conscription obligatoire (loi Jourdan-Delbrel) en 1798.
 
Donc il est faux de dire que le peuple a toujours été prêt à prendre les armes : il a été obligé de le faire, les déserteurs étant promis à la mort. Quel père voudrait que son fils aillent servir de martyr pour les lubies des politiciens ?
 
Oui, en effet, il pourrait sembler que nous ne pouvons rien faire, parce que nous sommes désunis : le peuple est une foule désorganisée et c’est pour cela qu’il subit. Ce qui peut peser politiquement, c’est un corps organisé, avec un commandement. Le mythe de la révolution populaire spontanée ne tient pas debout... Malheur aux gens esseulés, comme on dit... L’union fait la force. C’est précisément la raison pour laquelle certains ont pris le contrôle des corps organisés de l’Europe chrétienne pour les orienter à l’asservissement du monde entier. Les gens sont coincés. Les structures sensées organiser leur survie collective, les corporations, qui leur versent les salaires, ou l’état, qui devrait être garant du bien commun, furent détournés de leur rôle social légitime. Les gens, pour survivre, en vienne donc à collaborer à leur propre asservissement...
 
La solution est donc de parvenir à défaire l’emprise de cette oligarchie sur nos corps sociaux, de les rétablir dans leur fonction sociale originelle, qui est un ministère politique sur une activités économique en un lieu précis, nécessairement soumis à l’Etat, détenteur du ministère politique temporel sur le territoire national, lui-même soumis à l’église, détentrice du magistère moral éternel et universel.

Il faut en particulier abolir toute notion de "société anonyme" ; attacher la propriété des corporations non plus au détenteur du capital, mais à la structure politique de sa localisation.