des gens qui se croient juifs ont le droit de s’assembler (comment leur interdire) de désigner leur ’président’, ’représentant’, de parler aux élus...

Donc, d’abord, inutile de toujours se plaindre de l’existence de ses associations.

Remettre en cause tout le système qui permet l’efficacité des lobbies, ça peut prendre plusieurs formes différentes :

politiquement : le tirage au sort dont parle Chouard par exemple (je prend exprès une idée qui n’est pas ma préférée) ...

médiatiquement : dénoncer les journalistes qui relayent certains intérêts plus que d’autres...

bref, quand on soupçonne qu’un lobby, ou une lubie, influence des décisions politiques, ou prennent des parts de marché médiatiques, il faut en profiter pour parler de la façon de prendre ces décisions, les structures poliques, les structures journalistiques etc...

C’est une bonne occasion toujours gâchée de s’interroger sur les sujets les plus déterminants.

Le thème de "indignation à deux vitesses" est typiquement un constat inutile pour des problèmes de fond bien concrets et bien plus généraux.

Si la Licra (par exemple) défend certains intérêts communautaires, ce n’est pas un problème pour la démocratie, le problème apparaît lorsque elle obtient des lois, des subventions, des décisions favorables, injustement.

C’est là dessus qu’il faut être vigilants, pas sur le fait que les gens se réunissent sur des appartenances tribales fantasmées.

La preuve par l’absurde :

la licra serait composée de goys, elle aurait le droit d’obtenir des avantages démesurés pour une communauté particulière ?