Un parfait exemple de ce qu’est la presse en France : soumise à la volonté de quelques riches industriels qui plient la vérité à leur vision égoïste et partisane.
« La
presse libre n’existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le
sais aussi. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel
ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand
ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie
même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des
puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que
des intellectuels prostitués. » John Swaiton (éditeur du New York
Times, lors de son discours d’adieu).