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Commentaire de ffi

sur Les prédateurs : Bernard Arnault


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ffi 10 janvier 2013 15:35

Cela dit Gerfaut n’a pas tord en tout...
 
La gauche tolère parfaitement que les travailleurs françaises soient mis en concurrence avec les travailleurs (par exemple) chinois. En effet, elle combat férocement toute idée de protectionnisme qui pourrait faire cesser cette situation.
 
Or, que peuvent faire les entrepreneurs, soumis ainsi à une concurrence mondiale ?
S’ils ne veulent pas faire faillite, il leur faut ou baisser les salaire ici, ou aller s’implanter là-bas...
 
D’ailleurs, il est vrai que si l’on peut imputer à Bernard Arnaud le démantèlement de Boussac, on ne peut pas lui imputer le démantèlement de toute la filière textile française, car c’est bien l’ensemble de la filière textile française qui a quasiment disparu... Que seul le textile "de luxe" ait subsisté correspond donc à une certaine logique, celle de la mondialisation.
 
Or, cette mondialisation, la gauche ne la conteste pas, elle est pour.
 
Sinon, j’aurais quand même moins loin que Gerfaut.
Il n’est nul besoin d’avoir des frontières étanches.
Il suffit de prélever des taxes aux frontières (une taxe de 10% à l’import rapporterait 60 milliard d’euros par an).

D’autre part, il ne faut pas sous-estimer le problème de la valeur de la monnaie. Un salarié payé en France avec un salaire Chinois ne pourrait tout simplement pas survivre, voire mourrait bientôt de faim (étant donné le prix de nos loyers, par exemple)... Donc l’Euro est manifestement très surévalué par rapport à ce qu’il permet d’obtenir. Déjà que le Franc a été surévalué en entrant dans l’Euro (politique du Franc fort)...
 
Donc il faudrait que les gens de gauche, avant de chercher des boucs émissaires parmi les élites économiques (les bourgeois sont très très méchant), devraient déjà s’interroger sur le sens des décisions prises par leurs partis politiques, faire la connexion avec les temps présents, puis comprennent que cela sert à rien de chialer d’avoir les conséquences des causes que l’on chérit encore...


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