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Commentaire de micnet

sur La mort de Socrate : une nouvelle naissance !


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micnet 22 octobre 2013 21:36

Et bien je constate avec plaisir que le, enfin, "les" débats sont lancés ! Merci d’abord à Nora, particulièrement remonté sur ce sujet de l’avoir initié smiley ainsi qu’ à Eric et Haze.


Pour en revenir au parallèle évoqué entre Jésus et Socrate (parallèle du point de vue du comportement au sein de leur société respective) d’une part et l’apôtre Paul et Platon d’autre part, j’ai envie de (re)dire à Nora que sans ces derniers, nous n’aurions effectivement jamais entendu parlé des premiers. Mais il est aussi utile de redire qu’ils n’étaient pas les seuls témoins de leur maître respectif. Xénophon, Aristophane pour Socrate et les apôtres Pierre, Jacques et Jean pour le Christ qui ont aussi évangélisé.

Par rapport à l’apôtre Paul, voici un texte biblique intéressant se trouvant dans les actes des apôtres relatant sa venue à Athènes :

"Tandis que Paul les attendait à Athènes, il avait l’âme bouleversée de voir cette ville pleine d’idoles. Il adressait donc la parole, dans la synagogue, aux Juifs et aux adorateurs de Dieu, et,chaque jour, sur la place publique, à tout venant. Il y avait même des philosophes épicuriens et stoïciens qui s’entretenaient avec lui. Certains disaient : « Que veut donc dire cette jacasse ? » Et d’autres : « Ce doit être un prédicateur de divinités étrangères » - Paul annonçait en effet Jésus et la Résurrection. Ils mirent donc la main sur lui pour le conduire devant l’Aréopage : Pourrions-nous savoir, disaient-ils, quelle est cette nouvelle doctrine que tu exposes ? En effet tu nous rebats les oreilles de propos étranges et nous voudrions bien savoir ce qu’ils veulent dire. » Il faut dire que tous les habitants d’Athènes et tous les étrangers en résidence passaient le meilleur de leur temps à raconter ou à écouter les dernières nouveautés. Dehors au milieu de l’Aréopage Paul prit la parole : « Athéniens, je vous considère à tous égards comme des hommes presque trop religieux. Quand je parcours vos rues, mon regard se porte en effet souvent sur vos monuments sacrés et j’ai découvert entre autres un autel qui portait cette inscription : « Au dieu inconnu ». Ce que vous vénérez ainsi sans le connaître, je viens, moi, vous l’annoncer. Le Dieu qui a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas des temples construits par la main des hommes et son service non plus ne demande pas des mains humaines, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous
la vie et le souffle, et tout le reste. A partir d’un seul homme il a créé tous les peuples pour habiter toute la surface de la terre, il a défini des temps fixes et tracé des limites de l’habitat des hommes : c’était pour qu’ils cherchent Dieu ; peut-être pourraient-ils le découvrir en tâtonnant, lui qui, en réalité, n’est pas loin de chacun de nous. « Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être, comme l’ont dit certains de vos poètes : Car nous sommes de sa race. « Alors, puisque nous sommes la race de
Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité ressemble à de l’or, de l’argent ou du marbre, sculpture de l’art et de l’imagination de l’homme. Et voici que Dieu, sans tenir compte de ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes que tous et partout ont à se convertir. Il a en effet fixé un jour où il doit juger le monde avec justice par l’homme qu’il a désigné, comme il en a donné la garantie à tous en le ressuscitant d’entre les morts. »
Au mot de « résurrection des morts », les uns se moquaient, d’autres déclarèrent : « Nous
t’entendrons là-dessus une autre fois. » C’est ainsi que Paul les quitta. Certains pourtant s’étaient attachés à lui et étaient devenus croyants : parmi eux il y avait Denys l’Aréopagite, une femme nommée Damaris, et d’autres encore." (Actes 17, 16-34)

---> A noter que Paul reproche aux athéniens le fait d’être trop religieux ! Un peu comme Socrate le leur a reproché 4 siècles plus tôt. A noter également dans ce texte, l’inscription "Au dieu inconnu" sur un autel que Paul avait remarqué à Athènes.

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