@machiavel
tu conviendras que si il y a une différence entre famille et état elle sera de degré et non de nature,
sinon a partir de combien de personne la nature de ces groupements humains changent :
une famille de 4 personnes ?
une grande famille de 10 personnes ?
une famille élargie de 50 ou 100 personnes ?
un clan de 1000 personnes ?
une tribu de 10000 personnes ?
un peuple de 100000 personnes ?
une petite nation d un million de personnes ?
une grande nation de 10 ou 100 millions ?
(rayer la mention inutile)
Il y a surement une différence de degré, je suis d accord et comme dit rousseau les grands états se prêteront plus a une monarchie et les petit a une démocratie.
A partir du moment ou ce n est qu une différence de degré mais que comme tu dis :
on trouve des familles qui instaurent des liens purs de domination et des Etats qui ponctuellement s’en émancipent
On a tous en tete ces familles dynastiques du 19eme avec le patriarche autoritaire comme exemple.
quand aux états démocratique, cest un comble que toi qui m a preché sans relache cette idée l autre jour me dise qu on ne peut pas les comparer aux petits groupes de personnes ou elle existe vraiment :
Si on ne peut comparer un état hierarchique aux familles non hierarchique (comme le dit morpheus), c est que tu admets que l état ne pourra jamais s émanciper de cette hierarchie ?
Quand a l amour dans les familles :
Pour être père (depuis peu
), je peux te dire que contrairement a l instinct maternel, l amour paternel n est pas quelque chose d inné, mais c est une construction affective et sociale qui se fait au fil du temps.
D ou la difficulté au sentiment paternel pour les pères qui ne voit pas leur enfants, les psychanalyses "parce que papa ne m aime pas"....
De la même manière, même si j admet que c est plus difficile, l amour dans un peuple cela existe, preuve en est le romantisme du 19eme avec ses idées nationalistes, humanistes, socialistes utopiques, les identitaires d aujourd’hui qui te diront qu ils aiment plus volontiers un toulousain qu un ouzbek.
Sinon sur quoi serait basé la notion de peuple ?
je n adhère pas au thèses utilitaristes : trop cynique et trop nihilistes pour moi.
Je reste platonicien : si les gens s assemblent , c est qu ils y trouvent du bon, du bien..... donc de l amour.