En fait Chouard faits des constats et dégage des
propositions. Ces propositions peuvent être adaptées à n’ importe quel régime
politique et même à un régime très centralisé.
Moi, je ne suis pas pour ce type de régime mais vous pouvez
très bien combiner une chambre tirée au sort, des référendums d’initiative
populaire ou des référendums révocatoire pour un gouvernement très centralisé
et très fort !
Cela) moi je suis contre, je suis pour de
long mandats (pour pouvoir planifier à long terme) mais non renouvelé, les
élections paralysent le dynamique gouvernementale qui se met à travailler pour être
réélue plutôt que pour l’intérêt général et on tombe facilement dans la
démagogie pour éblouir les masses !
En tout cas, en cas de transition patriote, je me rallie à l’initiative de DRAC. Il souhaiterait un gouvernement dans la verve du second empire : un régime centralisé, fort ("autoritaire" lâchons le mot), avalisé régulièrement par le peuple via des plébiscites ou des invalidations du pouvoir en place.
Ensuite, une fois la transition passée, le régime que j’ai décrit précédemment. Je veux un décanat par "chef de l’exécutif", rééligible s’il convient parfaitement à la fonction.
Pour cela, je réfléchis à un autre système de vote, qui serait différent du suffrage universel direct. Je n’ai pas d’idée figée. J’ai néanmoins une approche corporatiste. Je veux que chaque
catégorie de métier se regroupe au sein d’une corporation avec des
statuts et que les normes économiques soient fixées par dialogue entre
l’état et les corporations et qui pourraient rentrer dans ce processus d’élection. Des sociologues comme durkheim avaient partiellement cette
vision.
En définitive, l’état ne pourrait pas, par erreur ou par un
coup de force de réseaux organisés, bousculer l’ordre établi de manière à
désavantager les plus faibles.
Et si il satisfait l’intérêt de ces corporations, soit du peuple, il sera réélu.
En vérité, je commence à vous cerner : votre peur d’un état qui profiterait de sa
puissance pour empiéter sur les autres sphères fait que vous avez une
vision d’horloger. Chaque mécanisme a son rôle à jouer et a une
possibilité de nuire limitée pour préserver une harmonie et une
efficacité générale. Et au sein de certains mécanismes dont la culture
surtout, il y a influence, mais aucune intervention de quelque nature
que ce soit. Il y a un côté anar, au sens noble du terme.
Aussi,il y a un côté machiavélien, bien évidemment. Je me penche en ce moment sur le Prince. Je rejoins sa vision qui à mon avis préfigure des personnages comme De Gaulle ou plus récemment Poutine. Chez lui, il n’y a pas cette exaltation du peuple, ni sa phobie. Il est mu lui aussi par de bas instincts,mais son bon sens peut être utilisé comme canalisateur de la folie du pouvoir et son remplacement s’il fléchit. Poutine est actuellement l’homme politique machiavélien par excellence. On en aura l’occasion d’en reparler vu l’actualité récente...
Sur le chef de l’état, j’ai une vision assez gaullo-bonapartiste.