@Hijack
j’ai répondu à ton dernier post
sinon, Farida Belghoul nous donne l’illustration de l’inversion du genre. Elle a beau porté une robe, elle montre un être hybride. Il suffit de lire les commentaires sur E&R pour se rendre compte du public qui cautionne les délires et les comportements fantasques de Farida Belghoul. On lui attribue des "boules plus grosses...", etc etc ... ...
ceux qui ne voient pas qu’il y a un problème avec Farida Belghoul c’est qu’ils ont quelque chose dans les yeux et dans les oreilles.... ha ha ha
"
Faut-il suivre Farida Belghoul ? Pas trop lorsqu’elle parle du genre.
Non pas que ses arguments n’aient aucun intérêt : l’offensive du genre
est sans précédent. Elle provoque le révisionnisme peillonien : "La
théorie du genre n’existe pas"... Elle fait réaliser des
"expérimentations" sur des enfants dès l’école maternelle. Elle les fait
lutter contre des stéréotypes que, par définition, ils ne peuvent pas
avoir acquis puisque ce sont des enfants – Alain finkielkraut a raison
de dire que les enfants n’ont pas des gueules de stéréotypes -. Lutter
contre les stéréotypes dès la maternelle, c’est lutter contre la loi des
muscles et des goûts naturels. Ce gouvernement n’aura pas son comptant
tant que tous les petits garçons ne joueront pas à la poupée.
Vincent Peillon colle les parents qui suivent Farida belghoul parce
qu’ils dérogent à l’obligation scolaire, démontrant une fois de plus
l’incohérence de ce droit obligatoire à l’éducation qui monte d’un cran
:l’enjeu de l’école est de former des citoyens libres, c’est-à-dire des
citoyens qui ne pensent pas comme avant... Bien que l’enfance soit
conservatrice, car cet état de nécessité et de besoins cherche des
cadres sécurisants, les enfants n’ont plus le droit d’être
conservateurs, c’est interdit.
La liberté, souvent évoquée, rarement octroyée, est, chez les
cohercitifs moraux, liberté de choisir le bien ; elle est, chez les
socio-libertaires, liberté de ne pas penser comme avant ; elle n’est,
pour aucune des forces en présence dans ce combat de coqs, liberté
d’exercer son jugement,et de penser selonson inclination.
Le piège est donc que l’alternative réactionnaire à toutes les lois qui
transfusent la théorie du genre à l’école maternelle n’est pas plus
reluisante que ces lois. Que va-t-on opposer à la société du dérèglement
moral ? Une société del’ordre moral, où les moeurs seront cadenassées
comme enAfrique ou en russie, continent et Etta dans lesquels
l’homosexualité est, non seulement pénalisée, mais réprimée de sévisses
rarement dénoncés par ceux qui tempêtent contre les inversions
gouvernementales.
La répression non plus n’enrichit pas son homme. Il n’y a de richesse
que dans la liberté. Mais les post-soixante-huitards ont peur de la
liberté qu’ils n’ont pas assez chèrement conquise. Ils se sont retournés
contre elle. Ou bien, jusqu’au boutistes, ils veulent orienter la
libération sexuelle. Leurs adversaires réactionnaires craignent que tout
cela ne nous désoriente.
Contre le piège de cette fausse alternative, il faut prôner la libre
construction de son comportement et de son identité sexuelle, hors des
conditionnements psychiques ou politiques. Il faut refuser tous les
tuteurs sociaux, aussi bien ceux qui font perdre ses repères à l’enfant
avant qu’ils se soient mis en place, et puis qui se récrient contre la
perte de la fertilité masculine ! Mais ces autres tuteurs ne valent pas
mieux, qui entretiennent la fabrique à névroses et la fermentation des
refoulements"