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Commentaire de enzo

sur L'homme libre - Jean-Marie Le Pen (19-03-2014)


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enzo 20 mars 2014 19:47
Kroc Blanc - Je vote FN

http://www.youtube.com/watch?v=rNhCHVdNo5s

Alors comme ça si j’vote FN, c’est qu’je suis un gros con
Une petite larve pleine de haine enfermée dans son cocon
Inculte illettré, j’n’ai jamais ouvert un bouquin
En plus de ça j’suis moche et j’ai une haleine de bouquetin
J’déteste tout ç’qu’est différent comme les noirs, les rouquins
Les arabes, les chinois, les juifs et les youpins
J’milite pour qu’ma race reste majoritaire
Mes cheveux bruns m’agacent… il paraît qu’j’adore Hitler
J’rêve d’attaquer à la hache toutes ces langues de vipère
Me sens spolié tel un apache sur ses propres terres
Quand les colons lui volèrent sa place
Le genre de choses auxquelles on s’attache
Faudrait s’y faire mais c’est mort et si l’ennemi est fort
Pour fuir je suis trop fier, ne m’effraie pas l’effort
Quels sont mes torts ? Être un mâle blanc hétérosexuel et catholique
Est-ce pour cela qu’ils m’insultent dans leurs tubes cathodiques ?

[Refrain]
Traite-moi d’facho ça m’excite, trolle-moi t’augmenteras les clics
Cherche pas, tu vas t’faire baiser
Tous ces politiques en kilt, en slip devant l’Amérique
Cherche pas, on s’est fait baiser
J’dis Jean-Marie tu paniques, le chien de Pavlov te trouve pathétique
Cherche pas, tu t’es fait baiser
Emmanuel Goldstein, tu t’es fait baiser
Vas-y google-moi ç’blase, tu s’ras moins teubé



J’vote FN pour niquer l’système
Et j’m’en balance si ton esprit saigne
À la simple évocation de l’expression de cette revendication
Ô toi bobo chez qui le mépris règne
Envers les gens d’ma condition, tous les prolos, les moutons
Qui s’font baiser depuis des lustres par la mondialisation
Ceux qui côtoient les esclaves immigrés que t’aimes tant
Et leurs enfants déracinés qui parfois vers la haine tendent…
Pour toi les clandés sont chanceux d’faire la boniche à Paris
Dans la restauration, le bâtiment ou la prostitution
Quand j’leur souhaite de vivre décemment dans leur pays
Débarrassé des guerres menées par nos élites et de l’exploitation
Hier la baisse des salaires de nos ouvriers
Aujourd’hui ça délocalise et tu peux supplier
Ça fait un bail que sur nos culs les banquiers ont la mainmise
Et qu’tu les aides à lubrifier, délirant sur l’humanisme
Tu f’rais bien d’fermer ta bouche, réfléchis deux minutes
Crois-tu vraiment qu’la haine accouche
D’un discours cohérent basé sur le respect des peuples ?
Ne trouves-tu pas trop gênant que d’ses médecins et ingénieurs
Le tiers-monde se dépeuple et qu’à cause de ça des gens meurent —
Pour le bien des grands patrons qui reprennent ton discours en cœur ?
J’trouve ça écœurant, t’es le page d’un monde mourant
Qui de nous deux mon grand nage à contre-courant ?

[Refrain]

Ils disent que j’vote pour l’extrême, j’ai peur qu’ils se méprennent
Ce bulletin, un exutoire, m’empêchant d’planter les graines
De la vendetta contre cet État qui nous endetta
Et nous endettera, Athéna me tend les bras
Quand j’vois Marine sur les plateaux télé
Face à la meute coalisée flippant qu’elle finisse à l’Élysée
Leur cauchemar devient pour moi le plus doux des fantasmes (oh oui)
Il peut leur sembler fantasque
Mais on n’est pas loin d’y arriver
Dans toute l’Europe les gens comprennent qu’au mauvais port leurs radeaux sont arrimés
La France n’est pas la télé
Par malice et intérêt, un objectif clair : balader les abrutis qui s’entêtent à la mater
Pendant qu’les citoyens crèvent, ça continue d’blablater
D’enchaîner les grandes phrases d’une belle élocution
Quand dans les bas fonds, les messes basses appellent à la révolution.

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