Petite recherche sur Philippe Cayla auteur de ce poème, directeur d’Euronews
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"[...]Le prochain risque, ce sont les élections européennes en mai 2014. Si d’aventure Mme Le Pen
et ses alliés d’extrême droite prennent le pouvoir au Parlement
européen, ou deviennent incontournables dans les compromis partisans,
que restera-t-il des politiques culturelles en Europe dans cinq ans ?
Les subventions aux activités artistiques, considérées comme un repaire
de gauchistes, sont menacées. Le principal risque est l’abstention. Pour
l’écarter, les artistes doivent se mobiliser pour faire voter les
Français, notamment les jeunes. Comment ? Prenons pour une fois exemple
chez nos amis américains. En 2007, des artistes ont lancé le mouvement
Rock The Vote : des artistes du monde de la musique, du cinéma, des
séries TV, de la danse ou du théâtre se sont mobilisés pour fabriquer et
diffuser sur YouTube des clips courts, efficaces, pédagogiques ou
ludiques appelant les jeunes Américains à voter. Résultat : 8 millions
d’entre eux, qui n’avaient jamais voté, ont voté pour la première fois
en 2008, majoritairement pour Obama.[...]"Libération 30 janvier 2014 (article pour sauvez l’exception culturelle)
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"[...]Il n’en demeure pas moins qu’à l’heure où l’on s’interroge sur
l’identité de l’Europe, et de l’Européen introuvable, il serait temps de
donner à la citoyenneté européenne tout son sens et toute sa valeur. De
même que dans l’empire romain être citoyen romain, civis romanus, était
un honneur qui donnait des droits supérieurs à ceux de chacune des
identités nationales de l’empire, le citoyen européen devrait se voir
reconnaître un droit fondamental : celui d’être citoyen national de
n’importe quel pays de l’Union où il réside.[...]"Libération 8 décembre 2011
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Dernier exemple qui montre bien le désir de tout faire pour sauver la "culture" Française mais continuer à intégrer l’économie dans la mondialisation et les dégâts que cela engendre : "[...]On peut analyser les facteurs d’identification européenne sous trois
angles : culturel, économique et politique. L’Européen s’identifie le
plus aisément par un fonds culturel commun, notamment dans le domaine
des arts et de la littérature. Mais cette tradition est menacée par
l’américanisation de toutes les formes modernes de la culture : cinéma
et télévision d’abord, de plus en plus aujourd’hui la littérature et les
médias en général, jusqu’aux derniers nés des réseaux sociaux. Dans
cette américanisation, la généralisation de la pratique de l’anglais
joue un rôle harmonisateur, mais efface la diversité culturelle et
menace l’identité européenne. L’enjeu pour l’avenir est probablement de
créer une culture anglophone purement européenne, sans abandonner les
cultures nationales traditionnelles.
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L’économie est sous les feux
de la rampe, et constitue aujourd’hui l’essentiel de l’agenda européen.
Sans revenir sur les grands débats très actuels des politiques
macro-économiques, monétaire, budgétaire et commerciale, et la nécessité
de l’amélioration de la gouvernance européenne qu’elles réclament, il
faut regretter la lenteur de la mise en place du statut de société
européenne, du brevet européen, de tout e qui faciliterait la mobilité
économique en Europe : création de société, droit social et notamment
maintien des avantages sociaux des travailleurs européens
transfrontaliers. L’euro et Schengen ont été une percée formidable, dont
on connaît les déboires aujourd’hui. L’avenir dira si c’était une étape
vers une intégration réussie ou un idéal devant lequel il nous faut
reculer. [...]"Libération 15 novembre 2011
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Donc pour ce monsieur c’est moins d’Europe pour mes amis artistes mais plus d’EU pour les autres.