Beaucoup de bon sens dans ses propos,
par contre le passage sur la sélection naturelle est tout de même assez
glaçante...
Pour ma part je suis d’accord avec
cette réflexion d’Obertone, si on se réfère à la nature, il remet l’humain dans
le contexte naturel, ce qui est en soit du bon sens, voire de l’humilité
puisque l’homme a tout fait en tous temps pour fuir la nature et sa propre
nature jusqu’à s’imaginer pour les plus mégalomaniaques d’entre eux, d’essence
divine. Or si on regarde la nature, pour qu’un individu puisse vivre, végétal,
animal, bactérien etc.. Elle ne regarde pas à la dépense et de lots de
sacrifiés puisque non viables, non fertiles ou parce qu’ils ne courent pas
assez vite (combien de spermatozoïdes voués aux chiottes pour un seul élu ?)
Combien de spores éparpillés dans le vent pour que peu d’entre eux trouvent
chaussures à leurs pieds pour procréer et reformer un individu dans le cas des
champignons ou des plantes (pollen ?).
Beaucoup d’appelés peu d’élus, l’humain dans son égoïsme égocentriquefait du
moindre de ses enfants un être unique à protéger comme la prunelle de ses yeux,
alors que pour beaucoup d’entre eux ils deviendront bouches inutiles ou enculés
mondains, voire petits dictateurs en herbe. Oui il y en a des paquets
d’inutiles, il n’y a qu’à se promener en ville et constater combien de
parasites pulullent dans les rues. Bien sûr qu’ils ont le droit de vivre
puisque l’humain s’est donné comme obligation éthique de s’encombrer des
inutiles qui, dans la nature, seraient éradiqués avant la fin de leur première
année pour certains, éliminiés au fur et à mesure de leurs incompétence ou
manque de facultés d’adaptation pour les autres qui ne dépasseraient que de
plus en plus rarement les décennies qui amènent théoriquement vers une forme de
sagesse après avoir oeuvré pour la continuité de la vie de l’espèce, bien sûr
que personne n’a le droit de vie ou de mort sur les inutiles, mais à quel prix
? Au sacrifice à court/moyen long terme de l’humanité toute entière qui par
excès d’éthique nourrit en son sein les parasites en tous genres, du bankster
au politique en passant par les handicapés et autres bouches inutiles, qui à
terme seront un fardeau si lourd pour l’ensemble du vivant que la planète même
est en péril ?
Régulation des naissances, surtout dans les pays pauvres serait déjà un bon
commencement, ensuite dans les pays industrialisés dits évolués, changement
radical de façon de vivre, fini le consumérisme outrancier pour jistifier le
divertissement de chaque instant, fini le luxe à sens unique, fini les chichis
et les blablas, retour aux sources et ax fondamentaux naturels, ne croyez pas
que je me place parmi les élus, si l’ordre naturel revenait, je serais sans
doute dans le premier wagon des sacrifiés. Mais au moins j’en ai conscience. Ce
n’est que du pragmatisme et de l’humilité en fin de compte pour que only the
strongs survive, telle est la loi naturelle.