@Le Sudiste voilà ce que les connaisseurs pondent à propos de la nature :
Les ingénieurs agronomes qui ont développé les cultures de tomates en
serres, et en particulier les cultures hors-sol, se sont aperçus que le
rendement des cultures dépend de la bonne « nouaison » des tomates,
c’est-à-dire de la bonne formation des petits fruits juste après la
fleur.
Plus vous avez de petits fruits qui se forment au départ, plus il y a de tomates à l’arrivée. Jusque là, cela paraît logique.
Mais de quoi dépend la « nouaison » ? De la pollinisation : mieux les
tomates sont fécondées, plus se forment de petits fruits. Ce qui semble
assez évident aussi.
Mais c’est là qu’on tombe dans la science-fiction :
Pour favoriser la pollinisation dans les serres, les ingénieurs ont mis en place des méthodes sophistiquées, permettant de faire vibrer les fleurs
pour favoriser la dispersion du pollen. Ils ont inventé des vibreurs
électriques et des systèmes de ventilation forcée. Jusqu’à ce que l’un
d’entre eux, tout récemment, découvre une méthode nouvelle, qui
supplanta toutes les autres : le bourdon !
Selon Wikipédia, ce fut une révolution. En effet, « les bourdons butinant les fleurs se sont révélés plus efficaces que les méthodes mécaniques » [1] !