@Éric Guéguen
C’ est assez drôle , vous mettez à chaque fois le doigt ou il faut.
- Néanmoins, vous ne pouvez nier que l’être humain n’est pas un animal comme les autres
C’ est vrai , aucun animal n’ est comme un autre de toute façon , nous avons tous des particularités.
Mais une des différences entre les représentations mentales de nos ancêtres chasseurs cueilleurs et les civilisés , c’est précisément cette conception selon laquelle on se pense comme une espèce animale parmi d’ autres.
Au néolithique , l’homme se "dénature" (terme utilisé pour vous titiller ) pour se penser comme distinct du reste du vivant , ce qui lui permet de légitimement de ne considérer la nature que comme un objet.
C’est alors que les représentations humaines , rares jusque là se multiplient sous forme de statuettes ou de signes gravés , et qu’ apparaissent les récits cosmogoniques anthropocentriques.
On peut , si on est un mystique , en déduire une dégénérescence spirituelle et une chute de l’ humain dans la matière et dans l’ égo ( ce que vous appelez volonté de puissance , qui existait sans doute de façon conjoncturelle mais qui devient structurelle ).
-Il capitalise (intellectuellement), et il transmet. En cela, et en cela seulement, il "progresse".
------>Non. Il peut aussi refuser de progresser sur le plan technique , alors qu’ il en a la possibilité.
Certains groupes en Europe de l’ est durant le paléolithique ont refusé l’évolution technique malgré le savoir à leur disposition , pour conserver le mode de vie et éviter l’ émergence de certaines formes de hiérarchie.
En plusieurs endroits du globe , on retrouve ce phénomène.Le progrès technique est un acquis culturel , je ne vois pas là un fait de nature présent de façon inné chez l’ homo sapiens.