@QaviQeQuarQo
Tout à fait
d’accord !
Dans un premier
temps, les Russes et les Chinois construiront une voie de chemin de
fer entre leurs deux pays pour trains électriques à grande vitesse.
Je pense que leurs
ingénieurs n’envisagent pas une voie classique type TGV, car
celle-ci serait trop fragile : neige en hiver, raspoutiza marécageuse
en été, risque de percuter dans la taïga des animaux sauvages.
Ils préconiseront
certainement un train suspendu à plusieurs mètres du sol. Le rail
de sustentation et le câble électrique d’alimentation devront
protégés des intempéries par un toit plus ou moins enveloppant,
avec des dispositifs pour empêcher les oiseaux de faire leur nid
dessous.
Je verrai bien les
pylônes de sustentation réalisés avec du bois local dans des
gaines minces en béton imperméable. Ils devront être enfoncés
profondément et atteindre la couche de permafrost.
Les rames seraient
assez puissamment motorisées pour monter des pentes de 10 %,
comme les voitures, économisant ainsi au maximum les ouvrages d’art.
Le gazoduc passera
près de la double voie pour être facilement accessible à
l’entretien, mais suffisamment loin pour qu’une explosion du tube ne
la mette pas en péril.
Cette double voie
pourra ensuite seulement, et éventuellement, être en communication
avec les réseaux ferrés ouest-européens, après une rupture de
charge qui s’opérera en Russie pour le plus grand bénéfice
commercial de ce pays.
Si le Canada et les
USA sont intéressés, ils pourront solliciter une "bretelle"
atteignant Vladivostok avant de traverser (périlleusement le détroit
de Béring).