C’est surtout un bon manipulateur :
"Pour qui roule Zemmour, hormis lui-même ?
Régulièrement,
éditorialistes et adversaires idéologiques présentent ce promoteur du
"choc des civilisations" comme le partisan -ou l’idiot utile- de Marine
Le Pen.
Une "allié objectif" n’est pourtant jamais nommé : l’ultra-sionisme.
Dès 1986,
Edward Saïd, universitaire américano-palestinien aujourd’hui décédé,
fut l’un des premiers intellectuels de renom à discerner et mettre en
lumière un phénomène absent des plateaux-débats en France :
l’entretien, à partir de la fin des années 70 et sous couvert de "lutte contre le terrorisme", du racisme anti-arabe et anti-musulman par la mouvance sioniste internationale."
"Chose méconnue, le chantre de la France de jadis fait ainsi l’éloge de la "souveraineté d’Israël" allant -sans rire- jusqu’à comparer positivement l’armée d’occupation israélienne aux armées révolutionnaires françaises de "1792".
Juste un agent sioniste qui renie ses croyances devant les caméras pour séduire l’extrême droite française :
À la maison, il mange kasher.
Il a deux vaisselles séparées, une pour la viande, l’autre pour le lait, car dans la Torah il est dit : "Tu ne mangeras pas l’agneau dans le lait de sa mère". Jean-François
Copé n’en revenait pas, lorsque Zemmour lui a raconté les deux
vaisselles. Dehors, notre homme mange de tout. Sauf du porc. "Je n’aime
pas." Ah ? Même le Bellota ? "Je pense que j’ai sublimé l’interdit par
le goût." Il ne croit pas en Dieu, mais il fait quand même la prière à
la synagogue. Et les fêtes religieuses. Et les bar-mitsva des garçons.
On
aperçoit une chaîne en or jaune sous sa chemise, on lui demande ce qui y
pend, il sort un petit Sefer Torah, les rouleaux du texte saint.
Anna Cabana, Le Point, 02.10.14