D’après une de mes connaissances qui participe à ce mouvement,
les choses sont plus compliquées que ce qu’on a présenté ici. D’abord, il y’a
bien évidemment sur place la catégorie des bobos de centre villes, des
étudiants n’ayant aucune expérience professionnelle ou encore des joyeux lurons
avinés. Mais apparemment, ils ne constituent pas la majorité du genre.
Le mouvement est constitué en majorité de militants
associatifs et de monsieur et madame
tout le monde qui en a marre et recherche des alternatives politiques.
Le truc, c’est que ce mouvement fonctionne sur le modèle d’un
conglomérat de commission (c’est assez chaotique apparemment) et que les plus sectaires
sont ceux qui sont chargés d’établir l’ordre,
d’où l’affaire de l’éviction de Finkielkraut.
Mais il ne faut pas faire l’erreur d’attribuer ces comportements
sectaires à tout le mouvement qui est hétérogène, il y’a par exemple sur place « les
citoyens constituants » qui n’ont rien à voir avec les antifas.
Et puis d’après ce que ma connaissance m’a expliqué, les
choses ne sont pas figées, il y’a des rapports de force sur place et en
fonction de la façon dont ils évoluent le mouvement pourrait prendre un virage politique
différent (ou pas).
Jusque là, je m’abstiendrai de cracher en bloc sur ce mouvement,
pour le moment j’observe.