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Commentaire de ffi

sur Pourquoi j'ai créé une école où les enfants font ce qu'ils veulent


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ffi 14 mai 2016 01:45

@Pyrathome
En l’occurrence, le résultat serait plutôt une génération de drogués.

Si les enfants sont laissés se mener eux-même selon leur bon plaisir, nul doute qu’ils s’orienteront préférentiellement vers les sensations fortes (alcool, drogue, sexe, jeux vidéo,...etc). C’est ainsi, en devenant dépendant des plaisirs sensationnels, incapables de savoir faire face à leur devoir, qu’ils se feront esclaves du capitalisme, prêt à abdiquer leur liberté pour obtenir leur dose : c’est logique, l’addiction est déjà en soi un esclavage.

« Le péché est un esclavage » (Jésus Christ).

La concupiscence, de la chair ou des yeux, est, il est vrai, un puissant moteur, mais ses effets pervers sont délétères... Les 7 péchés capitaux sont ces vices qui synthétisent les diverses formes d’addiction qui rendent un homme esclave. Le capitalisme s’appuie dessus. L’école qui s’appuie dessus est donc au service du capitalisme.

« Pendant que l’âme demande une chose, le plaisir en exige une autre ; ainsi l’âme, devenue captive du plaisir, devient en même temps ennemie de la raison. » (Bossuet)

L’indépendance, la liberté implique le devoir de se nourrir par soi-même, celui de subvenir par soi-même à ses propres besoins. Or, pour y parvenir, il faut consentir à certaines obligations, obéir à des contraintes qui ne sont pas de l’ordre de la recherche du plaisir immédiat. Contrairement à l’idée révolutionnaire contenue dans le préambule de la constitution, la liberté n’est pas donnée au départ.

« La liberté n’est pas de faire ce que l’on veut mais de vouloir ce que l’on fait !  » (Bossuet)

Si l’homme ne peut trouver la force en lui-même de s’obliger à vouloir ce qui lui est nécessaire, alors, pour survivre, il préféra être obligé par autrui : il se fera de lui-même esclave... En effet, puisqu’il ne sait pas vouloir ce qu’il lui faut, mais qu’il ne sait que vouloir ce qui lui plaît, il acceptera d’être mis sous tutelle, sacrifiant ainsi sa liberté contre sa subsistance.

« Le plus grand dérèglements de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet  » (Bossuet)

Ainsi, un caractère qui penche vers la recherche du plaisir immédiat, c’est une personnalité dépendante, donc potentiellement un esclave. C’est l’éducation qui engendre une telle tournure d’esprit qui produit des esclaves. Or telle est l’éducation moderne. Ce genre de doctrine éducative est totalement utopique. Elle produit l’effet inverse que celui escompté.


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