Le problème d’Onfray n’est même pas la malhonnêteté de son argumentaire, mais son inconstance.
L’exemple le plus évident de ceci est sa soi-disant diète médiatique, tout en venant dire cela dans la douzaine de médias dans lesquels il a accepté de se dandiner.
Ce comportement de girouette - en plus de la vacuité de son propos actuel plus proche de la philo de comptoir - lui assure effectivement une assez bonne présence dans les télés de seconds couteaux et autres demi-sels que sont les BFM TV, Itélé et consort.
Onfray va très bien entre le Nième spécialiste du terrorisme et la météo.
On peut le comparer par exemple à Lordon, qui a été littéralement assailli de demandes de la part de médias - y compris les 20H de toutes les grandes chaines - et qui a refusé absolument toutes les sollicitations, à une exception près :
un débat avec Jean-Pierre Mercier, syndicaliste à la CGT, pour tenter de trouver un terrain d’entente entre les étudiants et les salariés dans le cadre de l’opposition à la loi travail.
Voilà toute la différence entre un intellectuel (Lordon), et un cuistre (Onfray).