Discours étonnant, étonnant parce qu’il présente plusieurs aspects très contradictoires.
Il y a de la lucidité, du bon sens, de l’intelligence, (analyses économiques et politiques) mais contre balancé par une incroyable naïveté confinant à de la mythomanie égocentrique, (moi seul pourra faire que tous les peuples de la Terre admireront à nouveau le grand peuple français) voire même mégalomanie flirtant carrément avec la science fiction (quand nous serons au pouvoir, le terrorisme s’arrêtera en quelques semaines, France, à nouveau le phare du monde).
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Asselineau a ceci de particulier c’est qu’il est à la fois moderne et désuet, visionnaire et anachronique en plus d’être un doux rêveur égocentrique avec des envolées lyriques digne d’un despote en devenir (vive moi, je suis le seul qui sait...)
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Voilà, beaucoup de blabla pour toujours la même conclusion : Asselineau est un excellent conférencier et un piètre politique. Car c’est comme si ce qu’il disait allait de soi, comme si par le seul fait de le mettre à la tête du pays, les oligarques allaient lui dérouler le tapis rouge et satisfaire à ses fantasmes de monde plus juste, que les pétromonarchies arrêteraient leurs business au profit de rétablir partout les droadloms puisque Asselineau le leur demandera poliment, car Asselineau sait ce qui est bon pour tous, et surtout parce que tous les autres sont nuls et incompétents.
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Ce qui n’est pas faux en soi, le gouvernement actuel est un cas d’école en matière de médiocrité, pour rester poli, mais qui dénote chez Asselineau une arrogance emplie d’une suffisance qui fera qu’il ne dépassera jamais le cap fatidique des 1% d’intentions de vote car il semble un peu rapidement oublier les enjeux mondiaux et les intérêts des uns et des autres. Sortie de l’OTAN ou pas, je doute qu’Asselineau puisse stopper la partie jouée sur des échiquiers multiples et superposés qui se joue depuis des siècles entre différents joueurs qui luttent à mort avec pour pions les peuples. Joueurs qui d’ailleurs changent au cours de leurs intérêts divergents ou convergents, avec l’apparition d nouveaux joueurs et la disparitions d’anciens joueurs, bref, une partie à laquelle, seuls ceux qui ont les moyens de payer le droit de s’asseoir à la table peuvent participer. Ce qui n’est pas le cas d’Asselineau.