@Mao-Tsé-Toung
WIKI extrait d’extrait, pour qui un texte un peu long donne mal de tète !
Les cadavres dans le placard...http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-cadavres-dans-le-placard-de-169517
Dès son arrestation, Delouette, en toute bonne foi, met en cause
Fournier et le SDECE. Et pour en rajouter un peu, quelque temps plus
tard, on agite un chiffon rouge devant le colonel Barberot qui
s’enflamme aussitôt ! L’objectif est atteint : notre service de
renseignement est déstabilisé. Quant aux vrais responsables de ce
scandale, ils ne seront jamais inquiétés, même si leur identification ne
fait aujourd’hui nul doute. Un homme a au moins eu le mérite de tout
comprendre rapidement : le colonel Beaumont lui-même ! Gravement mis en
cause, il s’interroge dans le journal Le Monde : « Qui se trouve
derrière le colonel Barberot ? » Les mêmes, sans doute, qui ont persuadé
Delouette de transporter quarante kilos d’héroïne aux États-Unis !"
L’homme cité à demi-mot étant le plus proche confident de Charles Pasqua !!!
Ricord étant un sacré gabarit lui aussi : "Quittant son
quartier général de Buenos Aires, il élut domicile à Ascenciôn, au
Paraguay. L’ambiance lui paraissait plus chaleureuse : il aimait le
contact de ces vieux chefs nazis auxquels le dictateur-président Alfredo
Strœssner avait accordé plus que l’asile. Mais Ricord se déplaçait
beaucoup. En Bolivie, quel plaisir ce fut de retrouver ce brave Klaus
Barbie, l’ancien cadre de la Gestapo, le « bourreau de Lyon »,
l’assassin de Jean Moulin. Barbie, alias Klaus Altmann, et lui
n’avaient-ils pas des souvenirs en commun à évoquer ? Les résistants
qu’on noyait dans les baignoires, les Juifs qu’on traquait sans cesse...
Jusqu’en 1968, Ricord passait la moitié de son temps à Asunciôn et
l’autre à Buenos Aires. Mais à la fin de cette année-là, le gouvernement
argentin demanda à Ricord et à son complice Lucien Sarti de
plier bagage, au moins pour quelque temps. Sarti et un autre truand,
François Chiappe étaient soupçonnés d’avoir cambriolé un bureau de
change argentin, et au cours de l’enquête, la police avait découvert une
énorme quantité d’armes dans un des restaurants de Ricord. Entre-temps,
dès 1966, le « Vieux » Ricord avait élargi son vaste trafic de drogue,
après avoir compris combien il était aisé d’introduire de l’héroïne aux
États-Unis en passant par l’Amérique latine. Curieusement, jusque dans
les années 1970, le service américain chargé de traquer les trafiquants,
le Bureau of Narcotics and Dangerous Drugs (BNDD) sous-estima le danger
venant du sud. Devenu plus perspicace, il estima par la suite que 50 à
60 % de l’héroïne produite à Marseille et introduite sur le marché
américain transitait par l’Amérique latine, principalement par la
filière Ricord.
Le « Vieux » s’était entouré de vrais durs... Épluchons la liste des
membres du gang en 1970 : Ricord donc, condamné à mort pour ses
activités aux côtés de la Gestapo en France ; Lucien Sarti, recherché
pour le meurtre d’un policier belge ; Christian David condamné à mort
par contumace ; AndréCondemine, recherché, lui aussi, pour le meurtre
d’un policier ; Jean Leonardi, recherché pour homicide ; François
Chiappe, recherché pour deux assassinats, et Michel Nicoli, un truand
français ancien membre du SAC. Naturellement, dans toutes les grandes
villes d’Amérique latine, la vaste toile d’araignée tissée avec patience
qu’était le réseau Ricord possédait ses correspondants. Affluant de
tous côtés, l’argent était investi dans les restaurants et night-clubs
de Buenos Aires, Sâo Paulo ou Caracas. Mais peu à peu, Ricord,
succombant à l’alcoolisme laissa le trio, David, Condemine et Sarti,
prendre son affaire en mains. L’héroïne marseillaise était transportée
au Paraguay à partir de toute l’Europe, Barcelone, Lisbonne et
Bruxelles. Condemine supervisait le transport, tandis que Chiappe
faisait la navette entre Buenos Aires et Barcelone, contactant les
fournisseurs, les frères Orsini et la Mafia corse.
je vous ai précisé les "cadors" :
1) Charles Pasqua
2)Ricord, le « Vieux » qui s’était entouré de vrais durs...
3)Lucien Sarti, trafiquant de drogue et tueur à gages -JFK-, un de mes amis d’adolescence, lui corse, moi navarrais, et tous deux marseillais avant tout, du quartier des Carmes... ce qui me pousse à investiguer ce dossier !
MEKTOUB !
Chaque époque, est signifiante par ses figures, où quelles se trouvent dans l’échelle des "valeurs" des philosophes comme des imbéciles !
CQFD