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Commentaire de Mao-Tsé-Toung

sur Éric Guéguen, de la politique politicienne


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Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 11 septembre 2016 03:00

@Mao-Tsé-Toung

WIKI extrait d’extrait, pour qui un texte un peu long donne mal de tète !

Les cadavres dans le placard...http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-cadavres-dans-le-placard-de-169517

Dès son arrestation, Delouette, en toute bonne foi, met en cause Fournier et le SDECE. Et pour en rajouter un peu, quelque temps plus tard, on agite un chiffon rouge devant le colonel Barberot qui s’enflamme aussitôt ! L’objectif est atteint : notre service de renseignement est déstabilisé. Quant aux vrais responsables de ce scandale, ils ne seront jamais inquiétés, même si leur identification ne fait aujourd’hui nul doute. Un homme a au moins eu le mérite de tout comprendre rapidement : le colonel Beaumont lui-même ! Gravement mis en cause, il s’interroge dans le journal Le Monde : « Qui se trouve derrière le colonel Barberot ? » Les mêmes, sans doute, qui ont persuadé Delouette de transporter quarante kilos d’héroïne aux États-Unis !" L’homme cité à demi-mot étant le plus proche confident de Charles Pasqua !!!

Ricord étant un sacré gabarit lui aussi : "Quittant son quartier général de Buenos Aires, il élut domicile à Ascenciôn, au Paraguay. L’ambiance lui paraissait plus chaleureuse : il aimait le contact de ces vieux chefs nazis auxquels le dictateur-président Alfredo Strœssner avait accordé plus que l’asile. Mais Ricord se déplaçait beaucoup. En Bolivie, quel plaisir ce fut de retrouver ce brave Klaus Barbie, l’ancien cadre de la Gestapo, le « bourreau de Lyon », l’assassin de Jean Moulin. Barbie, alias Klaus Altmann, et lui n’avaient-ils pas des souvenirs en commun à évoquer ? Les résistants qu’on noyait dans les baignoires, les Juifs qu’on traquait sans cesse... Jusqu’en 1968, Ricord passait la moitié de son temps à Asunciôn et l’autre à Buenos Aires. Mais à la fin de cette année-là, le gouvernement argentin demanda à Ricord et à son complice Lucien Sarti de plier bagage, au moins pour quelque temps. Sarti et un autre truand, François Chiappe étaient soupçonnés d’avoir cambriolé un bureau de change argentin, et au cours de l’enquête, la police avait découvert une énorme quantité d’armes dans un des restaurants de Ricord. Entre-temps, dès 1966, le « Vieux » Ricord avait élargi son vaste trafic de drogue, après avoir compris combien il était aisé d’introduire de l’héroïne aux États-Unis en passant par l’Amérique latine. Curieusement, jusque dans les années 1970, le service américain chargé de traquer les trafiquants, le Bureau of Narcotics and Dangerous Drugs (BNDD) sous-estima le danger venant du sud. Devenu plus perspicace, il estima par la suite que 50 à 60 % de l’héroïne produite à Marseille et introduite sur le marché américain transitait par l’Amérique latine, principalement par la filière Ricord.

Le « Vieux » s’était entouré de vrais durs... Épluchons la liste des membres du gang en 1970 : Ricord donc, condamné à mort pour ses activités aux côtés de la Gestapo en France ; Lucien Sarti, recherché pour le meurtre d’un policier belge ; Christian David condamné à mort par contumace ; AndréCondemine, recherché, lui aussi, pour le meurtre d’un policier ; Jean Leonardi, recherché pour homicide ; François Chiappe, recherché pour deux assassinats, et Michel Nicoli, un truand français ancien membre du SAC. Naturellement, dans toutes les grandes villes d’Amérique latine, la vaste toile d’araignée tissée avec patience qu’était le réseau Ricord possédait ses correspondants. Affluant de tous côtés, l’argent était investi dans les restaurants et night-clubs de Buenos Aires, Sâo Paulo ou Caracas. Mais peu à peu, Ricord, succombant à l’alcoolisme laissa le trio, David, Condemine et Sarti, prendre son affaire en mains. L’héroïne marseillaise était transportée au Paraguay à partir de toute l’Europe, Barcelone, Lisbonne et Bruxelles. Condemine supervisait le transport, tandis que Chiappe faisait la navette entre Buenos Aires et Barcelone, contactant les fournisseurs, les frères Orsini et la Mafia corse.

je vous ai précisé les "cadors" :

1) Charles Pasqua 

2)Ricord, le « Vieux » qui s’était entouré de vrais durs...

3)Lucien Sarti, trafiquant de drogue et tueur à gages -JFK-, un de mes amis d’adolescence, lui corse, moi navarrais, et tous deux marseillais avant tout, du quartier des Carmes... ce qui me pousse à investiguer ce dossier !

MEKTOUB !

Chaque époque, est signifiante par ses figures, où quelles se trouvent dans l’échelle des "valeurs" des philosophes comme des imbéciles !

CQFD



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