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Commentaire de Haze

sur Éric Guéguen, de l'envers du voile


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Haze Haze 20 septembre 2016 19:44

@medialter
Je dois rejoindre medialter ici. Votre conception de la "citoyenneté" à la carte est une ineptie. Vous voulez catégorisez les gens entre ceux qui s’en foutent et ceux qui veulent agir. C’est une conception pseudo méritocratique et aristocratique qui est sans fondement car vous partez du principe que ceux qui voudraient agir le feraient pour le mieux. Et @Micnet de rajouter que ca serait le système parfait pour créer des patriotes. Mais c’est quoi un vrai "francais patriote" pour toi Micnet ? C’est quoi ta France ? Parce que je tiens à te signaler qu’il y a une infinité et aucune. Et en quoi être patriote pour la France serait une valeur supérieure ? Personnellement je suis "francais" par déterminisme et de "coeur" en tant que je ne le rejette pas un instant. Mais si je trouve la construction francaise (son histoire) passionnante, il n’en reste qu’elle est une construction sociale qui ne me gênerais aucunement, à l’heure d’aujourd’hui, s’il elle disparaissait. Je ne me sens pas un instant chez moi à Paris, et encore moins à Lille ; je reconnais sans aucun problèmes que le francais moyen est absolument aussi insipide que ses voisins. J’ai plus d’affinités avec les catalans que je croise dans les Pyrénées (je suis du Sud) que tous les gens que je dois me tapper aujourd’hui dans le Sud Est (si Nice est la France, alors je ne suis pas un instant francais).
Hormis un certain romantisme francais, je n’en est rien à faire. Je suis donc un anti patriote total, et si j’étais forcé d’aller me battre, je tuerais le mec d’en face sans un instant penser le faire pour la France.

Le patriotisme est un truc de débile du XVIII/XIX eme siècle qui ne peut pas être vue comme une quelconque amélioration du rapport des hommes entre eux puisqu’il se fonde autant sur un soit disant amour de son compatriote que sur un antagonisme avec son voisin adversaire. S’en référer aux cités grecques est toujours très drôle quand les aristocrates athéniens ou spartiates allaient vendre leurs services au roi Perse pour gagner un peu plus de blé que ne voulaient leur en donner leurs frères citoyens. Pareil pour Rome ou la soit disante République vertueuse a été très tôt le lieu de rencontres des guerres d’influences familiales et personnelles pour la gloire, le prétexte de la gloire de Rome et de ses Dieux une fadaise. L’aristocratie romaine préférait ses semblables albains, étrusques ou campaniens plutot que les plébéins dégueulasses et rustres pourtant frères d’armes. Il fallut même de grands coups de propagandes au début de l’Empire avec les Virgile et consorts pour exalter la grandeur d’une ville qui n’intéressait déjà plus personne.


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