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Commentaire de sls0

sur En quête d'actualité - Faut-il être beau pour réussir ?


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sls0 sls0 8 novembre 2016 21:14

Une étude américaine : En 1951, 12 % des adolescents entre quatorze et seize ans étaient d’accord avec l’affirmation : « Je suis quelqu’un d’important. » En 1989, ce pourcentage est passé à 80 %. L’analyse de dizaines de milliers de questionnaires a montré que 93 % des élèves de classes secondaires avaient un score de narcissisme considérablement plus élevé en 2000 qu’en 1980.
En Europe c’est moins fort mais on a pris l’habitude de suivre la mode US.
Le narcissisme est donc à la mode, c’est le paraitre qui passe avant l’être.
C’est un fait de société, on est dans un monde narcissique.
C’est pas le problème la beauté ou la laideur, le problème c’est qu’une société narcissique en fait un critère.

Les narcissiques sont de bons consommateurs mais de piètres producteurs, du fait qu’il se surévaluent, la connerie et l’incompétence sont souvent au tournant.
Au USA on a constaté que les élèves du secondaire qui ont une très trop haute opinion d’eux-mêmes ont des résultats scolaires qui déclinent d’année en année, et le pourcentage de ceux d’entre eux qui abandonnent leurs études est supérieur à la moyenne. L’excès de confiance en soi les incite à penser qu’ils ont la science infuse. En conséquence, ils ne sont ni motivés ni persévérants. Le réveil est pénible lors des examens.

Le narcissisme a dans l’ensemble un impact négatif sur la société, sur la productivité.
Par contre comme la solidarité ce n’est pas sa qualité première, du coup, il a un profil intéressant pour ceux qui ont des idées pas trop démocratiques.

C’est quoi la beauté ? Où je réside le critère de beauté pour la femme c’est la rondeur, la ronde fait souvent un complexe de supériorité, du coup je n’ai droit qu’aux laissées pour compte, les tailles mannequin.

Bon, il y a la beauté mais il faut assumer, au bout de 10’ d’entretien, on oublie parfois la beauté.
Même un mannequin ça pète et sous les couvertures ça pue aussi.

Référence :
Robins, R. W., & Beer, J. S. (2001). Positive illusions about the self : Short-term benefits and long-term costs. Journal of Personality and Social Psychology.
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