@Zatara
-ahaaaha ! fantastique C Taubira. Donc on peut accepter que 98% des
médias traditionnels soit pour l’hilarante, et que ce n’est pas de la
propagande, encore moins de la désinformation....
------> Eh oui …
- Détrompe toi maQ, la vérité, ils la connaissent
tous très bien, les Taubira comme les Ruquier, c’est juste qu’il faut défendre
leur gagne pain...
------> Je ne suis pas
du tout d’accord avec toi.
Je sais bien qu’on aime
tellement détester cette caste médiatico-politique qu’on aime penser qu’ils ont
parfaitement conscience de la situation et qu’ils mentent simplement par intérêt.
Rien n’est plus faux, c’est une méconnaissance de ce milieu.
Tu discuterais avec Vanessa
Burggraf, tu t’énerverais très très vite car elle
te répéterai comme un perroquet tous les poncifs de la bien pensance à un tel
point que ça en serait caricatural, tu te dirais qu’elle le fait exprès parce
que ce n’est pas possible d’être aussi con. Et pourtant, elle te dirait
réellement ce qu’elle pense de façon tout à fait honnête et sincère. Elle n’est
pas du tout idiot en réalité, elle est simplement formatée.
Le milieu
médiatico-politique est celui qui contient les plus grands moutons, et l’industrie
de fabrication massive de moutons, ce sont les écoles de journalisme ou science
po ( lire
l’article que j’ai mit en lien sur cette école , c’est à mourir de rire
).
C’est
une erreur de croire que ces gens là comprennent, de par leur formation, leur milieu
social et leur pratique quotidienne, ils ne peuvent pas.
Ces
gens là ont un cerveau collectif commun, càd ont la même idéologie et
pensent à peu près les mêmes choses sur tous les sujets sur le fond,
seules les nuances diffèrent ce qui donne l’illusion de liberté au spectateur
consommateur d’information.) Ils pensent par eux mêmes mais leur
réflexion va toujours dans le même sens, la réflexion tourne en
circuit fermé dans un système d’auto-cautionnement. Ce cerveau collectif
est pris une dynamique qui dépasse les capacités de réflexion des individus qui
le composent.
Ce qui les horrifie à présent,
c’est qu’ils se rendent compte que ce cerveau collectif est contesté par une
partie de la masse, ils ne comprennent pas pourquoi et ne peuvent pas
comprendre car pour
comprendre il leur faudrait se remettre en cause de façon suicidaire.
Orwell expliquait que l’une des manières qui fait perdre le
pouvoir à une classe dirigeante, c’est de ne plus croire en elle-même (un peu
comme la noblesse à la fin de l’ancien régime qui était massivement convertie
aux idéaux des lumières et de la bourgeoisie, elle ne croyait plus en l’idéologie
qui légitimait son existence). C’est fondamentalement
pour ça qu’ils ne peuvent pas comprendre : ils sont obligés de garder
confiance en eux parce que s’ils se remettent réellement en question, ils se
feront hara kiri.
Donc, c’est la faute aux populistes, aux racistes, aux homophobes, aux sexistes et
à la populace sous éduquée.
Le plus drôle, c’est quand ils se remettent en cause mais
pour dire qu’ils devraient faire plus d’effort pour expliquer à la population
comment il faudrait penser et mettre
plus d’énergie à l’éduquer.