« Certains
croient, excusez-moi du terme, que, pour être bons catholiques, ils
doivent être comme des lapins » Le Pape
François
janvier 2015.
« …
s’ils les hommes ont
des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore ;
elles ne consistent pas à leur donner l’existence, mais le
bonheur ; elles ont pour objet le bien-être général de
l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de
la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée
de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux…, sans qu’il
en résultât cette destruction prématurée, si contraire à la
nature et à la prospérité sociale d’une partie des êtres qui
ont reçu la vie. » Condorcet,
Le
réchauffement planétaire, les problèmes énergétiques présents
et à venir, le pillage des ressources de la planète, la pollution,
les atteintes à l’environnement, la faim dans le monde, les
conflits, guerres et violences de toutes sortes, les flux migratoires
qui en résultent qu’ils soient de nature ethnique, politique,
climatique, économique, etc. avec leur cortège de misères, sont
autant d’aspects d’une problématique globale ayant pour cause la
multiplication du super prédateur qu’est l’homme.
1
milliard d’êtres humains en 1900, 7 milliards en 2000, 9 à 10
milliards en 2050 et plus de 11 milliards à l’orée du prochain
siècle, suivant une augmentation quotidienne, atteignant à ce jour
plus de 280 000 individus. Et 70 % de la population inéluctablement
condamnée à une pauvreté qui, pour être relative, n’en demeure
pas moins la pauvreté, depuis la pire jusqu’à la moins
insupportable ; situation entretenue, voire aggravée par une course
à l’emploi faisant que lorsque 100 sont créés dans le monde, 200
demandeurs y prétendent, sans compter les effets du progrès
technologique. Avec ou sans pétrole, robots, revenu minimum
universel, réchauffement climatique,… ; ce seront les plus
défavorisés qui continueront toujours les premiers et les plus
nombreux – Il naît moyennement près de 20 pauvres pour 1 riche –
à souffrir de cette évolution, en laissant à d’autres les
moindres chances d’aller se réfugier sur Mars pour y échapper.
C’est
seulement par la dénatalité qu’il pourra être mis fin, dans des
conditions éthiquement acceptables, à cette course au pire, au
déséquilibre flagrant et grandissant entre d’une part, une
population humaine d’ores et déjà pléthorique, et d’autre part
les limites de son habitat, ce qui reste des autres espèces le
partageant avec elle, des ressources nécessairement comptées, et
une capacité à se gouverner déjà submergée par le nombre et sa
cacophonie.