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Commentaire de egos

sur Mélenchon, insoumission et franc-maçonnerie


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egos 23 décembre 2016 22:07

Etre affilié à une loge maçonnique n’est guère plus compromettant que de passer plus de trente ans au PS, logé, nourri, blanchi.

Ou bien de porter une admiration non démentie à Mitt, d’avoir (ad)ministré auprès de Jospin( non sans, dans une geste biblique s’en laver maintenant les mains et les pieds)
de courir les plateaux, de nourrir des affinités électives, de s’affranchir dans les couloirs et palais des pouvoirs de toute entrave idéologique ou de classe.
Il y a Jean Luc, l’ambitieux, qui se pâme d’aise en ces hauts lieux à l’atmosphère feutrée, le royaume des esprits libérés des contingences, des intendances,
et aussi Mélenchon, le stentor, quasi messianique, celui qui promet la délivrance aux âmes misérables et égarées, aux esclaves à bonnets, aux exclus de toutes obédiences, celui qui aujourd’hui bouffe végan et du Vert comme il a gobé jadis les bourricots cocos, 
celui qui s’est toujours trompé, dans la même direction (Europe, Euro, révolutions bigarrées, insurrections pilotées, interventions Libye, Iran, Syrie avant que d’être rappelé à la raison électorale par son public)
Les deux, Jean Luc et Mélenchon, portés par la même sincérité, une foi irréductible en son destin, le même idéal, aveuglé ou guidé par une lumière inaccessible au commun des mortels,
limite bipol, people ...
Sauf à prouver qu’il existe un lien, fut il ténu, fut il futile liant les deux entités, cette singularité duale, plurielle faisant de lui un héros, et de son double, un être exposé, soumis aux addictions dont le jeu et la scène politique tiendraient le rôle d’héroïne,
serait la clef de sa véritable nature.
A tout prendre, pour nous et ses soutiens, détracteurs ou zélotes, ardents ou indifférents,
deux vaut toujours mieux qu’un.




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