• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de maQiavel

sur Marche pour la vie, contre l'avortement de masse. (Paris, France) - independenza webtv ©


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

maQiavel maQiavel 24 janvier 2017 01:35

@yoananda

-le mot de meurtre me semble inadapté dans la mesure ou l’interrompt un processus qui peut mener à la vie, certes, mais, tant qu’il n’y a pas à minima un système nerveux, ça ne provoque pas de souffrance réelle... 

------> Ce n’est pas une question de souffrance mais d’interruption d’une vie humaine.

-Je ne suis pas juriste, mais on ne parle pas de meurtre pour les animaux (bien qu’ils aient une conscience, ils ne sont pas des personnes), non ?

------> Justement : là il s’agit d’un être humain dans la conception que je t’ai décrite plus haut. Le meurtre est l’action d’interrompre délibérément la vie d’un être humain.

Sinon , comme tu as parlé d’éjaculation plus haut, je précise d’avance : un spermatozoïde n’est pas un être humain , c’est une cellule , comme le sont les ovocytes , les hépatocytes ( cellules du foie ) , les entérocytes ( cellules des intestins ) ou des mélanocytes ( cellules qui pigmentent la peau). Tuer une cellule, ce n’est pas un meurtre puisque ce n’est pas tuer un être humain. Cela n’a rien à voir avec un embryon ou un fœtus qui sont des organismes à part entière avec des patrimoines génétiques propres qui se développent dans le corps de la femme, ce ne sont pas des amas de cellules qui appartiennent à la femme, la grossesse est d’ailleurs médicalement un corps étranger pour la femme.

 

-Et donc, comment tu fais pour trancher sans imposer de manière arbitraire un point de vue plutôt que l’autre ?

------> Pour moi c’est clair : la femme a le droit de disposer de son corps. Seulement, l’embryon, le fœtus, ce n’est pas son corps, c’est un autre être humain sur lequel elle ne dispose pas le droit de vie ou de mort (pas plus qu’une mère dispose du droit de vie ou de mort sur un nouveau né).

-Et qu’est-ce qu’on fait si on détecte que l’enfant est malformé ou né d’un viol ou d’un inceste ? pas d’avortement, jamais dans un aucun cas ?

------> Déjà, il faut savoir que les grossesses découlant d’un viol sont très rares (moins de 0,5% des cas). On ne va pas généraliser à partir d’une si faible proportion.

Ensuite l’agression sexuelle d’une femme qui constitue bien évidemment un crime odieux n’enlève rien à l’autre à savoir l’élimination d’un être humain innocent.

Concernant les malformations, personne aujourd’hui ne proposerait sérieusement d’éliminer les personnes handicapés au motif qu’elles sont handicapés. Le même raisonnement s’applique aux fœtus malformés.

Du reste personne ne va obliger les parents dans chacun de ces cas ( qui en réalité doivent être étudiés concrètement au cas par cas , là je répond de façon abstraite ) d’élever leurs enfants. 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès