@Sylvain
Attention, la Russie n’agit
pas en Syrie en vertu du « droit d’ingérence ».
C’est le gouvernement légal
Syrien qui a fait une demande officielle qui a ensuite été approuvée par l’assemblée
fédérale de Russie. Le droit d’ingérence,
c’est autre chose, il consiste pour une puissance ou une coalition de puissance
à intervenir dans un pays (généralement sous des prétextes humanitaires) sans
que les autorités légales de la nation concernée ne donnent leur approbation.
Dans ce conflit, la sécurité
nationale Russe est en jeu : si l’appareil d’Etat Syrien s’effondre, les groupes djihadistes (constitués de nombreux Caucasiens)
viendraient combler le vide créé par un tel effondrement central engendrant des
mini-Etats extrémistes qui deviendraient le terreau et la plate-forme
d’exportation d’idéaux , d’armes et d’hommes pour les fanatiques islamistes vers le Caucase , ce qui déstabiliserait toute la Russie.
On se retrouve donc avec
deux Etats qui , chacun défendant leurs intérêts , défendent des intérêts convergents,
c’est du pragmatisme. Moi je ne suis
pas contre les alliances militaires si elles se font dans le respect des
souverainetés nationales.