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Commentaire de Joe Chip

sur Qui sont les "collabos" ? Qui sont les "résistants" ?


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Joe Chip Joe Chip 2 mai 2017 12:26

Tout cela tend prouver que la théorie gramscienne revisitée par les idéologues de droite (Zemmour, De Benoist) et les antisystèmes de toute obédience s’arrogeant pompeusement la "victoire culturelle" dès qu’ils ont réussi à mobiliser 10000 mecs sur internet, ça ne fonctionne pas, ça n’a jamais fonctionné.

En réalité nous fonctionnons toujours sur le logiciel idéologique de Stenhell-BHL mis au point dans les années 70 reposant sur la culpabilisation systématique du français moyen et le chantage électoral au fascisme qui a engendré 4 décennies de blocage politique. Il est certes un peu moins puissant mais peut encore impressionner l’opinion de manière décisive aux moments clé de la vie politique nationale. Cela relativise l’impact réel des transgressions du politiquement sur la population générale.

Le pouvoir n’est pas dans l’idéologie - l’idéologie importe de moins en moins, ce que signifie l’avatar vide Macron comme réceptacle de toutes les idées, y-compris les plus contradictoires - mais bien dans l’hyperstructure politico-médiatique qui produit à sa convenance l’idéologie justifiant sa domination.

Bref, c’est un nouvel élément qui montre la limite des discours antisystèmes. Ils ne génèrent pas une appétence pour la vérité mais nourrissent au contraire l’angoisse et la désorientation de l’électorat qui se raccroche en fin de compte au système de peur de tout perdre, même quand la majorité n’adhère plus à l’idéologie dominante (seuls 50% des électeurs de Macron au premier tour sont en accord avec son programme).

Il faut sortir des logiques de rupture superficielle et produire des discours normatifs. 


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