L’article précise : "Ce n’est donc pas la psychanalyse qui est une arnaque".
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Cet perception bien naïve de la psychanalyse va à l’encontre des propos tenus par Lacan : "Notre
pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les
éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on
appelle d’habitude du chiqué. .../... Du point de vue éthique, c’est
intenable, notre profession ; c’est bien d’ailleurs pour ça que j’en
suis malade, parce que j’ai un surmoi comme tout le monde. .../... Il s’agit
de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois
qu’il a raté son coup. C’est comme moi. Dans très peu de temps, tout le
monde s’en foutra de la psychanalyse. Il est clair que l’homme passe son
temps à rêver qu’il ne se réveille jamais. Il suffit de savoir ce qu’à
nous, les psychanalystes, nous fournissent les patients. Ils ne nous
fournissent que leurs rêves." (Intervention de
Jacques Lacan à Bruxelles, 26 février 1977. Publié dans Quarto.
Supplément belge à La lettre mensuelle de l’École de la cause
freudienne, 1981, n° 2. Réédité dans Le Nouvel Observateur, sept. 1981,
n° 880, p. 88).
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Puis ensuite Lacan déclara : " .../... la psychanalyse n’est pas plus une escroquerie que la poésie
elle-même. .../... C’est bien pourquoi la psychanalyse est une chose
sérieuse, et qu’il n’est pas absurde de dire qu’elle peut glisser dans
l’escroquerie." (Jacques Lacan - Ornicar ? Bulletin périodique du champ
freudien, 1979, n°17, Vers un signifiant nouveau - Texte établi par
Jacques-Alain Miller - L’escroquerie psychanalytique).